Centrafrique : la plateforme Galaxy du parti au pouvoir exige le départ sans condition des troupes françaises basées à l’Aéroport Bangui-M’poko

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Centrafrique : la plateforme Galaxy du parti au pouvoir exige le départ sans condition des troupes françaises basées à l’Aéroport Bangui-M’poko
Centrafrique : la plateforme Galaxy du parti au pouvoir exige le départ sans condition des troupes françaises basées à l’Aéroport Bangui-M’poko

Africa-Press – CentrAfricaine. Monsieur Didatien Kossimatchi, l’homme de la Russie en Centrafrique, n’a pas seulement menacé les troupes françaises en RCA. Il projette d’organiser une manifestation gigantesque dans les prochains jours devant l’Ambassade de France et de l’Union européenne.

D’après lui, l’adoption et la promulgation de la loi sur la cryptomonnaie et la présence des mercenaires russes en Centrafrique seraient à l’origine des manœuvres déstabilisatrices de la République centrafricaine par « l’Union européenne et la France de Macron ».

Pour lui, la coordination de la société civile pour la paix en Centrafrique (COSCIPAC), qui a organisé un concert de casserole le week-end dernier dans tout le pays pour dénoncer la « dictature du Président Touadera », aurait reçu un appui financier de l’Union européenne et de la France.

Mais dans les rues de la capitale, nombreux sont ceux qui pensent que ce régime est le plus nul de toute l’histoire de la République centrafricaine. Pour le Président Touadera et ses griots, tous « les problèmes de la RCA c’est la communauté internationale, c’est la France, c’est l’Union européenne. Or, ils oublient que les problèmes que le pays rencontre en ce moment sont les conséquences de leur mauvaise gestion », affirme un Professeur de droit à l’université de Bangui..

, « Prenant l’exemple du récent décaissement de 43 milliards de francs CFA par la société libanaise Mercure Logistique suite à la signature des conventions de concession pour la construction d’un port au Pk 26 route de Boali et du port Amont au centre-ville de Bangui dont les fonds décaissés n’ont jamais transité le Trésor public. Les 43 milliards pouvaient bien payer les salaires des fonctionnaires durant plus de deux ans sans se quémander de l’argent ailleurs. Mais le chef de l’État, son ami Simplice Mathieu Sarandji et monsieur Sani Yalo ont préféré payer la société de mercenariat Wagner et empocher le reste. Là encore, vous allez nous dire que c’est la France et l’Union européenne qui sont à l’origine de ce détournement? », ajoute-t-il.

Pour des nombreux centrafricains, nos dirigeants devraient être reconnaissants au moins à l’Union européenne, à la communauté internationale pour avoir payé les salaires des fonctionnaires de l’État centrafricain durant des décennies.

Pour un commerçant centrafricain au marché PK12 , les cris actuels du pouvoir est comme «

Ce des derniers soubresauts d’une poule égorgée. On n’a pas besoin de la rattraper car l’eau chaude l’attend pour être déplumé ».

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