Traîtres du MLPC Confirment Financement Présidentiel

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Traîtres du MLPC Confirment Financement Présidentiel
Traîtres du MLPC Confirment Financement Présidentiel

Africa-Press – CentrAfricaine. La guerre interne des mercenaires politiques du MLPC bidon explose au grand jour. Ces traîtres se dénoncent mutuellement dans leurs propres documents et balancent des informations compromettantes sur leurs financements et leurs magouilles pour contrôler le parti parallèle.

Voilà exactement ce qu’on répète depuis des mois à nos lecteurs. La preuve vient de tomber. Les mercenaires politiques qui prétendent diriger un MLPC bidon se déchirent maintenant à la vue de tous et se dénoncent mutuellement. Ils racontent leurs magouilles, leurs mensonges, leurs détournements. Et le plus grave, ils admettent carrément dans leurs propres documents que c’est le palais qui les finance. On vous le disait, on vous l’expliquait, on vous le démontrait, mais certains pensaient qu’on inventait des histoires. Regardez maintenant ce qui se passe chez eux.

Les documents internes qui circulent maintenant partout montrent l’ampleur du chaos. Dans une lettre signée par plusieurs cadres du MLPC fantoche datée du 2 décembre 2025 à Bangui, on découvre les accusations précises. Sept signataires dont Wembé Valentin, Vokpomapa Askin, Senmode Arnaud, Mbayahoul Paterne, Boroto Julie, Hodahou Jean Pierre et Yoyo Aubin ont écrit une correspondance explosive adressée à plusieurs destinataires dont le conseiller Jean Edouard Koyambonou, le conseiller Angoa Pierre, le CCA Deganendji, le chrono du secrétariat général du parti et même la présidence de la République.

Cette lettre commence directement par rappeler qu’ils ont destitué les camarades Tagoto Josaphat et Momomgbia Jean de Dieu des mêmes causes. Ils expliquent clairement qu’ils les désignent président du parti en toute violation des dispositions des articles 12 et 29 des statuts du parti. Les mêmes causes produisent les mêmes effets, disent-ils dans leur correspondance. Donc même dans leur cirque interne, ils trichent sur leurs propres règles inventées et se virent les uns les autres sans respecter leurs propres statuts.

La suite du document devient encore plus croustillante. Les signataires écrivent textuellement: “Vous êtes le fruit de notre manœuvre politique et nous sommes comptables de la vie du parti”. Cette phrase montre clairement que ceux qui ont signé cette lettre considèrent que c’est eux qui ont manigancé la nomination du président actuel. Ils lui rappellent qu’il leur doit son poste et qu’ils peuvent donc le virer quand ils veulent. C’est écrit noir sur blanc dans leur document officiel avec leurs signatures et tout.

Les accusations continuent et deviennent de plus en plus graves. Ils écrivent que la désignation en qualité de président ne donne pas droit de faire supplanter les membres du bureau exécutif par des camarades qui ne sont pas élus par le congrès. Autrement dit, le président qu’ils ont eux-mêmes installé nomme maintenant des gens qui n’ont jamais été élus à des postes clés du parti. C’est le bordel complet. Personne ne respecte personne. Chacun nomme qui il veut sans consulter les autres.

Le document parle ensuite d’un comité ad hoc. Les signataires écrivent qu’ils se réservent la mise en place d’un comité ad hoc chargé d’exécuter les affaires courantes du parti durant la période électorale en cours et dans le but de la convocation du congrès extraordinaire du parti au sortir des élections de décembre 2025. Donc ils annoncent carrément qu’ils vont créer une structure parallèle à l’intérieur même de leur structure parallèle. C’est une poupée russe de structures bidons les unes dans les autres.

Entre temps, ils balancent d’autres informations explosives. Ils citent en référence les camarades Awama Guy Narcisse et Boundji Gabin qu’ils disent ne pas être reconnus éligibles au sein du bureau exécutif. Ces deux personnes sont donc susceptibles de limiter leurs actions pendant les réunions de l’organe exécutif du parti. Donc là aussi, des gens occupent des postes sans être éligibles et tout le monde se bat pour savoir qui peut faire quoi et qui doit dégager.

La lettre se termine par une mise en demeure pure et simple. Les signataires écrivent: “Monsieur le président, les camarades signataires de la présente correspondance tiennent sur votre aptitude clairement mise en exergue de répondre favorablement dans un temps record de 48 heures qui suivent la réception”. Ils ajoutent: “Le non-respect de l’accusé de réception conduira les camarades lésés d’envisager une certaine mesure d’éventualité qui s’impose”.

Mais ce qui tue vraiment dans toute cette histoire, c’est le troisième document qui fuite. Celui-là est encore plus détaillé et liste précisément tous les griefs. Le titre du document est clair: “Objet: Mise au point (Rappel à l’ordre)”. Les signataires se présentent comme camarades président et membres des bureaux exécutifs MLPC, MLFC et MLJC. Ils disent avoir le regret de porter à la connaissance du Conseil Politique National, des Fédérations, de la Commission de Contrôle et d’Arbitrage et du Haut Conseil des Sages leur profonde déception.

Les raisons de cette déception sont listées point par point. Premier grief: mépris volontaire du président du parti envers ses collègues du bureau exécutif. Deuxième grief: non-exécution du programme du renouvellement des organes de base du parti MLPC, MLJC et MLFC. Troisième grief: achat non décidé et de manière unilatérale des équipements de campagne présidentielle. Quatrième grief: location personnelle d’un appartement devant servir à la Direction Nationale de Campagne sis à SICA 2. Cinquième grief: rétention de communication fiable sur l’origine des fonds utilisés à des fins de campagne présidentielle de 2025.

Et là arrive le sixième grief qui fait tout exploser. Les signataires écrivent textuellement: “Gabegie financière du reste de l’enveloppe allouée par le chef de l’État à des fins personnelles”. Vous avez bien lu. Ils parlent clairement de l’enveloppe allouée par le chef de l’État. Ils confirment donc eux-mêmes, dans leur propre document signé de leurs propres mains, que le président Faustin-Archange Touadéra leur a donné une enveloppe financière. Ils se battent maintenant pour savoir qui a volé combien dans cette enveloppe présidentielle.

Le septième grief enfonce encore plus le clou. Ils parlent de déplacement individuel et réception de l’enveloppe allouée par le chef de l’État dans l’optique de construire le hangar devant abriter le siège provisoire de la réunion sur le terrain de Marabena. Donc là encore, ils confirment une deuxième fois que le chef de l’État leur a alloué une enveloppe pour aller construire sur le terrain du vrai MLPC. Regarde maintenant ce que Touadera fait avec Martin Ziguelé, son faiseur de roi. Le pouvoir! C’est vraiment criminel. Ils se balance la vérité sur ce que Touadera veut du MLPC de Martin Ziguelé.. Ils le disent, ils l’écrivent, ils le signent. C’est leur propre document officiel qui circule maintenant dans tout Bangui et qui fait le tour des réseaux sociaux.

Les signataires ne s’arrêtent pas là. Ils rappellent au président fantoche ses propres paroles lors de l’assemblée générale qui l’a nommé. Ils citent son discours: “Je vous dis qu’en vérité, je suis le meneur d’hommes et non le président du parti MLPC. Je ferai la politique avec les gens et non avec l’argent. Je veillerai sur la gestion et de la multiplication et non de la soustraction. Et je veillerai sur la gestion transparente de la finance et des patrimoines du parti, et même si c’est 5 francs CFA, je mettrai à disposition des camarades publiquement”. Et après cette citation, ils ajoutent: “Fin de citation. Grande a été notre déception contrairement à votre allocution devant les camarades.”

Cette citation montre que le président de leur MLPC bidon avait promis la transparence totale, même avec 5 francs CFA. Il avait juré qu’il ferait de la multiplication et non de la soustraction. Il avait dit qu’il mettrait l’argent à disposition des camarades publiquement. Mais visiblement, il a fait exactement le contraire. Il a gardé l’enveloppe présidentielle pour lui, il a loué un appartement personnel avec, il a acheté des équipements sans consulter personne. D’où la déception et la colère de ses propres camarades qui l’ont installé.

Cette bande de mercenaires qui s’entretuent confirme exactement tout ce qu’on dénonçait depuis le début. Ces structures parallèles ont été créées avec l’argent du palais. Ces faux partis sont financés directement par la présidence. Ces traîtres qui ont quitté le vrai MLPC de Martin Ziguélé l’ont fait contre de l’argent. Et maintenant qu’ils se battent entre eux pour savoir qui a volé la plus grosse part du gâteau, ils balancent tout. Ils confirment le financement présidentiel. Ils avouent les détournements. Ils se dénoncent mutuellement dans des documents officiels signés.

Jackson Mazette avait quitté le vrai MLPC en prétendant être le fondateur légitime du parti. Il avait manipulé d’autres cadres comme Jean-Édouard Koyambounou et Étienne Malekoudou pour qu’ils partent aussi créer leur MLPC courant originel. Mais ça n’a rien donné parce que le vrai MLPC de Ziguélé restait solide. Alors la stratégie a changé et ils ont voulu s’approprier le nom MLPC tout court avec l’argent de Touadéra. Un congrès bidon a été organisé, Josephat Tagoto a été élu, puis Jackson Mazette l’a viré et a nommé son propre cousin, un certain Gonénderé qui n’a même pas le bac, comme nouveau président.

Cette histoire de cousin devenu président de parti montre le niveau de folie. Gonénderé, un ancien coursier de Martin Ziguélé, qui n’a aucune formation politique, aucune expérience, aucun diplôme, se retrouve propulsé chef d’un parti politique. Juste parce qu’il est parent de Mazette. C’est tellement grotesque qu’on croirait à une blague mais c’est la réalité chez ces mercenaires.

Pendant que le MLPC fantoche implose dans le chaos total, le vrai MLPC de Martin Ziguélé n’a pas bougé d’un millimètre. Aucune division. Aucune guerre interne. Une direction claire et respectée. Des centaines de milliers de militants fidèles qui n’ont jamais quitté le navire. Ziguélé reste debout, digne, respecté par ses troupes.

Les documents qui circulent maintenant prouvent noir sur blanc ce qu’on dénonçait. Eux-mêmes avouent que Touadéra les finance. Eux-mêmes parlent de l’enveloppe allouée par le chef de l’État. Eux-mêmes se balancent les détournements de cette enveloppe. Eux-mêmes confirment qu’ils se battent pour l’argent présidentiel. Ils pensaient pouvoir garder ça secret mais leurs propres guerres internes ont tout fait exploser au grand jour. Le peuple centrafricain voit maintenant clairement qui sont ces gens. Des pantins payés par le palais. Des marionnettes qui dansent quand on tire les ficelles. Des mercenaires politiques sans honneur ni dignité qui se vendent et qui finissent par se bouffer entre eux quand l’argent manque ou quand l’un vole la part de l’autre

Source: Corbeau News Centrafrique

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