Africa-Press – CentrAfricaine. La COSCIPAC confirme une montée de tensions autour du processus électoral en cours, avec un climat social crispé et un rejet visible du pouvoir lors des cérémonies du 1er décembre 2025. L’organisation estime que les signaux de rupture entre les autorités et la population deviennent trop importants pour être ignorés.
À lire l’intégralité du texte ici:
La COSCIPAC suit avec une grande attention le processus électoral en cours, dans un contexte sociopolitique tendu qui fait craindre une crise post-électorale grave et prolongée.
Depuis plusieurs mois, la COSCIPAC n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme sur la montée des tensions sociales, résultant d’une rupture croissante de confiance entre les autorités et la population. Cette défiance s’est clairement manifestée lors des célébrations de la fête du 1er décembre 2025.
En effet, les festivités, censées symboliser l’unité nationale, se sont transformées en une démonstration de rejet populaire du régime en place. L’avenue des Martyrs, habituellement pleine de ferveur, a connu un défilé morose, marqué par une faible mobilisation.
Dans les quartiers, le silence et l’indifférence régnaient, comme si la nation n’était pas en fête. Cela démontre le profond désengagement du peuple face à un pouvoir qui, après dix ans de règne, est incapable de présenter un bilan crédible, préférant distraire l’opinion avec des mises en scène politiciennes (danse magique, inauguration des édifices religieux etc… ) Face à cette situation, la COSCIPAC estime qu’il n’est pas trop tard pour sauver ce qui peut encore l’être. Nous appelons le président TOUADERA à faire preuve de courage politique en reportant ces élections, qui s’apparentent déjà à une messe de requiem, dont l’issue semble connue d’avance.
La COSCIPAC réaffirme que seul le dialogue inclusif et sincère peut permettre d’apaiser les tensions, de restaurer la confiance, et de garantir un processus électoral véritablement crédible, juste et apaisé.
Nous nous étonnons par ailleurs du soutien affiché par la MINUSCA à un processus électoral manifestement bâclé, mené au mépris des dispositions du Code électoral. Ce soutien soulève des interrogations légitimes sur les intentions réelles de la communauté internationale.
Veut-elle réellement la stabilité du pays ou cherche-t-elle à justifier sa présence prolongée en entretenant un cycle de crises répétées?
Enfin, la COSCIPAC lance un appel solennel aux forces vives de la nation: restons vigilants, unis et déterminés à rejeter la dérive autoritaire actuelle. Combattons ensemble cette tyrannie imposée par TOUADERA et ses alliés, avec la complicité passive d’une communauté internationale silencieuse face aux dérives.
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