Africa-Press – CentrAfricaine. Lors d’un point de presse animé, samedi 19 juillet 2025 au Complexe 20.000 places à Bangui, le Collectif des Organisations Citoyennes pour la Stabilité et le Développement (COC-SDC), assisté de l’Alliance des Partis, Personnalités et Associations Politiques (APPAP) et de l’ONG Africa 3e Millénaire Cercle de Réflexion (A3MCR), a dénoncé l’ingérence flagrante du Parlement européen et appelé l’ensemble du peuple centrafricain à se dresser comme un front uni contre toute tentative d’hégémonie étrangère.
Selon Euloge Doctrouvé Koï, porte-parole du collectif, cette ingérence constitue «une violation inacceptable, un affront à la dignité du peuple et aux sacrifices consentis pour préserver la paix et la stabilité ». Il a rappelé que la République centrafricaine est « une nation souveraine, dotée d’institutions démocratiques robustes et d’un système judiciaire indépendant ».
Le COC-SDC a exprimé son indignation face à la résolution adoptée par le Parlement européen le 10 juillet 2025, réclamant la libération de Joseph Martin Figueira, actuellement détenu à Bangui pour des accusations qualifiées par les autorités comme des actes de terrorisme et de tentative de déstabilisation.
« Nous rejetons catégoriquement cette résolution qui constitue une ingérence inacceptable dans nos affaires intérieures », a insisté Euloge Doctrouvé Koï.
Le collectif a également souligné que l’interférence avec le processus démocratique centrafricain relève de la définition même de la déstabilisation et vise à semer la confusion.
«Nous réaffirmons notre engagement indéfectible en faveur de la paix, de la stabilité, de la justice et du développement de la Centrafrique. Nous apportons un soutien sans réserve aux institutions du pays dans leur mission de garantir la sécurité des citoyens et de faire respecter l’État de droit », a-t-il conclu.
Cette déclaration marque une nouvelle étape dans la mobilisation des forces vives centrafricaines contre toute ingérence étrangère, rappelant l’attachement du peuple à sa souveraineté et à la protection de ses acquis démocratiques.
Source: Ndjoni Sango
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