des dizaines des Centrafricains arrêtés pour faux et usage des faux et déférés devant le tribunal au Ghana

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des dizaines des Centrafricains arrêtés pour faux et usage des faux et déférés devant le tribunal au Ghana
des dizaines des Centrafricains arrêtés pour faux et usage des faux et déférés devant le tribunal au Ghana

Africa-Press – CentrAfricaine. Le représentant de la communauté centrafricaine au Ghana a alerté, il y a trois jours, l’arrestation et la détention d’une vingtaine des jeunes centrafricains lors d’une vaste opération policière visant à démanteler un réseau de fraude aux allocations d’aide financière aux réfugiés. Les suspects sont actuellement entendus par la justice ghanéenne.

Conformément aux dispositifs mis en place au Ghana comme dans d’autres pays africains, les personnes déclarées réfugiés ont accès à des programmes d’allocations d’aide financière de dernier recours qui pourraient leur permettre de couvrir des besoins sommaires. Mais ces allocations d’aide de dernier recourent, ce dernier temps, sont devenues la cible privilégiée des malfaiteurs étrangers. Les personnes, de surcroît qui ne sont pas des réfugiées, s’invitent dans le système avec de faux documents. C’est ce que certains de nos compatriotes centrafricains au Ghana, des étudiants ou non, ont fait depuis un certain temps pour trouver facilement de l’argent et tenir le coup.

Mais la semaine dernière, le service officiel, Ghana Christian Council, qui gère les réfugiés, a repéré des anomalies dans de nombreuses demandes d’allocation ou du remboursement des frais. Ces vérifications ont révélé des indices de fraudes sociales organisées concernant plusieurs centaines des étrangers, dont des dizaines des Centrafricains.

Comme vous le savez, au Ghana, à chaque début d’année, il suffit aux réfugiés de présenter de reçu de paiement d’un quelconque produit et l’agence les rembourse intégralement, parce qu’il y’a un budget dédié à soutenir ce projet. C’est dans ce contexte que ces compatriotes centrafricains ont fait des faux reçu de quelques Universités ghanéennes, soi-disant pour le Bachelor ou master pour pouvoir toucher illégalement ces fonds. Chose étonnante, cela ne concerne pas que quelques-uns des faux dossiers produits par ces compatriotes centrafricains, mais une cinquantaine en même temps. Cela a effectivement attiré l’attention des autorités ghanéennes qui ont décidé de frapper.

Ainsi, le lundi dernier, la police ghanéenne a mené une opération musclée afin de les cueillir et les traduire en justice.

Lors de l’opération policière, certains suspects ont pu s’échapper, seulement 41, dont 21 centrafricains ont été arrêtés et placés en garde à vue.

Déférés devant le procureur ce mercredi 25 janvier 2023, ces compatriotes attendent d’être jugés, et la date du procès est fixée le 9 février prochain. Selon le code de procédure pénale au Ghana, ils encourent une peine allant de 3 à 6 ans de prison, s’ils sont reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés.

Cependant, à Bangui, le ministère des Affaires étrangères reste silencieux sur l’affaire.

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