Africa-Press – CentrAfricaine. En Centrafrique, l’entrée en vigueur de l’accord de paix signé le 19 avril dernier à Ndjamena entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés UPC et 3R commence à porter ses fruits. Après la dissolution officielle des deux groupes armés jeudi 10 juillet à Bangui, le gouvernement a procédé à la nomination de quelques cadres tout en poursuivant le programme de désarmement, démobilisation et réintégration.
En Centrafrique, les opérations bénéficient d’un soutien technique, logistique et financier de la Minusca et d’un accompagnement du Tchad, principal facilitateur de cet accord. La mise en oeuvre de cet accord est d’abord marquée par la nomination de deux représentants de l’UPC ( Unité pour la paix en Centrafrique) et des 3R (Retour, réclamation et réhabilitation) comme ministres conseillers au département de l’Élevage et du commerce.
Deux autres ex-rebelles occupent également la fonction de ministres conseillers notamment pour l’évaluation des accords de Ndjamena ainsi que le suivi de la feuille de route de Luanda.
Sur le terrain, les opérations se poursuivent lentement dans le village de Maloum, à 55 kilomètres de Bambari, dans la Ouaka. Selon un cadre de l’UPC, une centaine d’éléments ont été désarmés. « Parmi les armes récupérées, il y avait entre autres des lance-roquettes, des mitrailleuses DKM et des kalachnikovs », dit-il.
Les ex-combattants réinsérés dans la vie civile
Conformément au calendrier du DDR, le désarmement des éléments du groupe 3R va démarrer ce mercredi 16 juillet.
Après cette étape, il y aura la phase de réinsertion des ex-combattants dans la vie civile et la mise en place des programmes de réconciliation. Le général Henri Wanzet Linguissara, ministre conseiller du chef de l’État en matière de sécurité a ajouté que « Celui qui veut devenir militaire, commerçant ou cultivateur, la porte est ouverte ».
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