Hilaire Momi N’a Pas Encore Atteint La Retraite

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Hilaire Momi N'a Pas Encore Atteint La Retraite
Hilaire Momi N'a Pas Encore Atteint La Retraite

Africa-Press – CentrAfricaine. En Afrique, certains joueurs de football par exemple refusent de céder la place à la jeunesse, préférant rester titulaires malgré un âge avancé et une baisse de performance.

En effet, dans plusieurs pays africains, le football traverse la même crise silencieuse: des cadres historiques s’accrochent aux maillots nationaux, oubliant que le sport exige fraîcheur, vitesse et renouveau. Au Cameroun, Samuel Eto’o a longtemps provoqué le débat en restant en sélection malgré une génération montante. Au Nigeria, certains vétérans ont été gentiment écartés pour laisser la place aux jeunes talents des académies locales.

En Centrafrique, la situation n’est pas différente. Hilaire Momi, par exemple, refuse de reconnaître qu’après plus de vingt ans de présence sur le terrain, il serait temps de transmettre le témoin. Officiellement, il affiche 35 ans. Officieusement, tout le monde sait que la vérité dépasse largement ce chiffre. Il n’a plus aujourd’hui la même explosivité ni l’endurance pour affronter des adversaires plus jeunes et plus rapides.

Mais que voit-on? Plutôt que de se préparer à encadrer la relève, certains cadres préfèrent signer des lettres ouvertes pour contester leur mise sur le banc, exigeant d’être titulaires à chaque compétition. Le public, les clubs et les supporters savent pourtant qu’il faut un équilibre: respecter les anciens tout en donnant une chance aux jeunes de se former et de s’imposer.

Accepter de passer le relais n’est pas une humiliation. C’est un acte de grandeur. Rester sur le banc, conseiller les plus jeunes, et intervenir quand le collectif a besoin d’expérience sont aussi des rôles honorables et utiles. Dans une équipe moderne, la rotation fait partie de la stratégie, et la force physique ne pardonne pas le mensonge de l’âge.
Hilaire Momi doit se souvenir qu’il a inspiré des générations. Mais s’accrocher à tout prix au statut de titulaire bloque la progression de talents plus frais, plus ambitieux. Même le plus grand des joueurs finit par céder la place ; il ne s’agit pas d’un affront, mais d’une loi naturelle du sport.

En écrivant une déclaration pour dénoncer son exclusion, il oublie une vérité simple: le football ne se joue pas sur un papier d’état civil, mais sur la pelouse. Un grand-père ne peut pas courir comme un junior. Et chacun doit savoir quand il est temps d’applaudir depuis le banc, au lieu d’exiger une place qu’il n’est plus en mesure d’assumer….

Source: Corbeau News Centrafrique

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