Dologuele Promet Une Vie Meilleure En RCA

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Dologuele Promet Une Vie Meilleure En RCA
Dologuele Promet Une Vie Meilleure En RCA

Africa-Press – CentrAfricaine. Anicet Georges Dologuele, ancien Premier ministre et président du parti Union pour le renouveau centrafricain (URCA) est l’un des principaux challengers du président sortant, Faustin-Archange Touadera, à la présidentielle du 28 décembre.

Après ses défaites au second tour de la présidentielle de 2016 et à celle de 2020, Anicet Georges Dologuele, vise de nouveau le palais de la Renaissance.

Son projet de société intitulé ‘’Finî Beafrîca’’ ou le Nouveau Centrafrique en langue Sango, s’artiule autour de 25 engagements pour ‘’réparer un Centrafrique abîmé et offrir une vie meilleure à nos compatriotes’’. Les axes prioritaires de ce projet concernent les conditions de vie des populations ; l’économie ; la justice ; la défense et l’autorité de l’Etat.

A 68 ans, le député de la région de Bocaranga, est visiblement plein d’énergie. On l’a vu drainer des foules dans les localités en proie à l’insécurité et difficiles d’accès. ‘’Malgré l’état désastreux des routes, je ne me fatiguerai pas. Je serai dans les coins et recoins des régions, à la rencontre des populations. Elles me parleront, je les ecouterai et nous construirons ensemble notre pays abîmé’’, a-t-il posté sur Facebook il y a quatre jours après sa rencontre avec les habitants de Bocaranga, son fief.

Ancien Premier ministre (1999-2001) sous la présidence d’Ange-Felix Patassé, puis président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) de 2001 à 2010, cet économiste de formation dispose d’un CV solide. Ses ambitions politiques se sont concrétisées dès 2013 avec la création de son parti.

Toutefois, la validation de sa candidature à ce scrutin est le fruit d’une lutte acharnée. Après avoir renoncé à sa nationalité française, il a vu son certificat de nationalité invalidé à deux reprises par la justice.

‘’J’ai toujours eu un certificat de nationalité centrafricaine qui n’à jamais été remise en question (…) J’ai abandonné la nationalité française. Maintenant que c’est fait, on vient inventer autre chose. Ce n’est plus de la politique. C’est de l’acharnement », a-t-il dénoncé au micro d’une radio locale. C’est finalement le Conseil constitutionnel qui l’a rétabli dans ses droits.

Empêché de tenir un meeting dans le ville de Bouar, Anicet, s’insurge contre des »manœuvres » pour l’empêcher d’aller à la rencontre des populations. ’’Rien n’entravera notre marche vers la victoire’’, assure-t-il.

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