En Centrafrique, l’armée reconnait être à l’origine de violences contre des civils

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En Centrafrique, l’armée reconnait être à l’origine de violences contre des civils
En Centrafrique, l’armée reconnait être à l’origine de violences contre des civils

Africa-Press – CentrAfricaine. Une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, avait alerté le grand public sur des exactions commises par des membres des Forces armées centrafricaines (Faca).

Une vidéo en ligne qui montre une vingtaine d’hommes et de femmes, certaines tenant leurs bébés dans les bras, allongés sur le sol et sur le point de recevoir des coups de fouet donnés par des militaires de l’armée centrafricaine. Alors que ces images ont provoqué l’indignation, l’état-major des armées de Centrafrique a reconnu que des soldats des Forces armées centrafricaines (Faca) étaient responsables de ces violences commises contre des civils.

Dans un communiqué publié le 10 avril, Zéphirin Mamadou, chef d’état-major des armées, a assuré que les faits en questions remontaient à « plus d’un an », alors que la vidéo circule largement sur les réseaux depuis début avril. Toujours d’après l’armée, les exactions auraient eu lieu « à plus de 200 kilomètres au nord de Bangui, sur des sites miniers exploités et abandonnés ». Jugé dangereux, leur accès « avait été interdit au public », précise le communiqué.

Aucun détail sur d’éventuelles sanctions

C’est la raison pour laquelle l’armée a été appelée, à la demande des « autorités politiques et administratives », pour assurer « la protection de la population », notamment face au risque d’effondrement d’anciens puits de mine. Zéphirin Mamadou a aussi expliqué que les auteurs de ces violences auraient agi en rétorsion aux intrusions illégales de la population, qui pénètre sur les anciens champs miniers pour « se procurer du gravier ».

D’après l’état-major, les militaires incriminés ont bien été traduits devant un « conseil de discipline », même si aucun détail n’a été donné sur d’éventuelles sanctions. « Pour éviter l’infliction délibérée de douleurs ou de souffrances physiques souvent dans un but de punition et d’intimidation, une mission de l’inspection générale de l’armée nationale a été dépêchée dans la localité pour enquêter sur les faits et sensibiliser les militaires », conclut l’armée. Aucun rapport d’enquête n’a encore été rendu public.

Source: JeuneAfrique

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