Africa-Press – CentrAfricaine. La semaine dernière, l’ancien ministre Jean-Serge Bokassa voit sa résidence encerclée par des éléments de la garde présidentielle qui sont tous d’ailleurs des femmes des Wagner. Cette opération intervient après qu’il a publiquement annoncé son appui à Anicet-Georges Dologuélé pour l’élection présidentielle prévue en décembre 2025.
La scène paraît très absurde aux yeux de nombreux Centrafricains. Ces mêmes soldats de la garde présidentielle, qui déploient actuellement une force impressionnante autour du domicile de l’ancien ministre, étaient restés étrangement faibles face aux mercenaires du Groupe Wagner qui, il y’a une semaine, ont tabassé, mais vraiment tabassé, leur directeur général adjoint, le colonel Yalengue, comme un bébé. Mais quand leur colonel pleure de douleur devant les Wagner, eux, les soldats, restent figés. Ils ne bougent pas pour défendre leur chef qui est en train d’être torturé. Mais subitement, ils sont devenus des hommes, des vrais hommes, capable d’être mobilisés massivement contre un opposant politique. Mais devant les Wagner, ils sont tous des femmes que les Wagner ne cessent de sodomiser.
Vous pensez que les centrafricains oublient rapidement ce qui s’est passé au camp de Roux il y’a quelques jours avec les Wagner? L’incident du camp de Roux reste dans toutes les mémoires. Le colonel Yalengue , directeur général adjoint de la garde présidentielle, qui a été violemment tabassé par les russes, reste encore à l’hôpital. Ses blessures nécessitent des soins, mais il manque de moyens pour acheter les médicaments nécessaires. Pendant ce temps, Touadera et ses proches Gbakamandja peuvent se permettre des évacuations sanitaires vers l’Europe pour leurs traitements. La hiérarchie de la garde présidentielle n’a manifestement pas jugé utile d’organiser une évacuation similaire pour son directeur général adjoint, qui demeure dans la capitale à souffrir de ses blessures.
Les militaires qui ont laissé leur chef se faire ridiculiser sans réagir se trouvent maintenant mobilisés avec de la force pour surveiller un ancien ministre dont le seul tort consiste à avoir choisi un candidat différent du Président Baba Kongoboro.
Source: Corbeau News Centrafrique
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