Africa-Press – CentrAfricaine. Alors que la République centrafricaine se dirige vers l’élection présidentielle de décembre 2025, une fracture se creuse entre les aspirations populaires et les discours des leaders de l’opposition radicale réunis au sein du Bloc des Républicains pour la défense de la Constitution (BRDC). Face à un président Faustin Archange Touadéra fort d’un soutien populaire renouvelé, ces opposants peinent à convaincre, tant sur le fond que sur la forme.
Depuis plusieurs mois, les mouvements d’opposition regroupés notamment dans le bloc BRDC, enchaînent communiqués, critiques et appels à l’action contre les institutions républicaines.
Pourtant, sur le terrain, ces initiatives rencontrent un écho de plus en plus faible, voire un rejet manifeste. De nombreux citoyens s’interrogent sur la légitimité de ces voix discordantes, souvent perçues comme déconnectées des réalités vécues par la population.
Face à eux, le président Faustin Archange Touadéra incarne une ligne de continuité et de stabilité. Son bilan en matière de sécurité, de relance économique, de désarmement et de diplomatie régionale, bien que perfectible, est salué par une majorité de Centrafricains. Son récent appel à l’unité nationale et à la poursuite des efforts de réconciliation renforce sa stature d’homme d’État.
Le contraste est d’autant plus marquant que certains leaders de l’opposition sont soupçonnés d’avoir soutenu ou cautionné, directement ou indirectement, des actions de déstabilisation. Leur absence de condamnation claire des violences passées, combinée à une rhétorique de crise permanente, entame leur crédibilité et alimente une méfiance croissante.
Les récents événements, comme le soutien populaire au congrès du MCU ou les appels à la candidature de Touadéra dans plusieurs préfectures, démontrent que la dynamique politique actuelle ne penche pas en faveur des opposants radicaux.
Une grande partie de la population aspire aujourd’hui à la paix, à la stabilité institutionnelle et au développement, loin des divisions et des agendas personnels.
À quelques mois du scrutin présidentiel, l’heure est à la clarté: l’opposition radicale devra choisir entre une stratégie de blocage vouée à l’isolement ou une participation constructive au débat démocratique.
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