La COSCIPAC accuse certains leaders politiques d’être à l’origine de la souffrance du peuple centrafricain

9
La COSCIPAC accuse certains leaders politiques d’être à l’origine de la souffrance du peuple centrafricain
La COSCIPAC accuse certains leaders politiques d’être à l’origine de la souffrance du peuple centrafricain

Africa-Press – CentrAfricaine. Pour la coordination des organisations de la Société Civile pour la Paix en Centrafrique, COSCIPAC, certains leaders des partis politiques de l’opposition joue le jeu de la fraternité avec le Président de la République Faustin Archange Touadera, le bourreau du peuple centrafricain.

Selon monsieur petit Delphin Kotto, Coordonnateur de la COSCIPAC, certains leaders des partis politiques de l’opposition ne voient que leurs intérêts et sacrifient le peuple centrafricain.

« Nous savons tout que le Président Touadera est depuis quelques mois dans l’illégalité absolue. En conséquence, nous devrions être aussi dans l’illégalité comme lui. Dans un match de football, si ton adversaire te brutalise, il faut que toi aussi tu le brutalises de la même manière pour le faire peur. Mais si tu laisses cela, il va te considérer comme un peureux. Voilà ce que certains leaders des partis politiques de l’opposition font en ce moment avec Touadera, pourtant ce dernier multiplie des violations flagrantes de la loi, et même de la constitution en toute impunité », affirme monsieur petit Delphin Kotto, coordonnateur de la COSCIPAC. D’après lui, il faut dorénavant qu’on applique avec le Président Touadera la loi du talion : « œil pour œil et dent pour dent ».

« Il faut qu’on laisse l’histoire du respect de la démocratie dans ce pays. Trop de la démocratie tue la démocratie. Nous constatons malheureusement que certains leaders de l’opposition sont à l’origine de souffrance du peuple centrafricain », ajouta-t-il.

Selon ses propos, la seule chose qui peut désormais chasser le Président Touadera du pouvoir c’est le coup d’État, et c’est la coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui est le mieux placé actuellement pour faire ce boulot.

« On le veut ou pas, la CPC va entrer à Bangui et prendre le pouvoir dans les prochains jours. Ça m’a vraiment choqué d’entendre certains soi-disant grands partis envoyer leurs représentants faire des déclarations pour condamner l’attaque de Béloko… C’est de n’importe quoi », s’indigne monsieur petit Delphin Kotto.

À lire aussi : A quel jeu joue TOUADERA et WAGNER ?

Interrogé par CNC, un membre de l’opposition indique que monsieur petit Delphin Kotto peut dire ce qu’il a à dire, parce qu’il ne connaît pas la réalité de ce qui se passe en ce moment dans le pays.

« C’est plus facile d’être en exil et faire des commentaires sur des réseaux sociaux accusant les autres qui sont sur le terrain et se battre contre ce régime despotique. Si la COSCIPAC a un pignon sur rue, il ne pourrait pas tenir le même langage. Le rôle des partis politiques n’est pas de soutenir les groupes armés. Lui, il est libre de faire ce qu’il veut au nom de son organisation fictive, mais il doit aussi comprendre que les partis politiques ne sont pas là pour soutenir un projet de coup d’État dans un pays. Nous menons en ce moment une bataille dans le respect de la loi. Si inadmissible d’être hors la loi », déclare un membre de la plateforme des jeunes leaders de l’opposition.

La Source: Corbeau News

Pour plus d’informations et d’analyses sur la CentrAfricaine, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here