Africa-Press – CentrAfricaine. Durant sa conférence de presse hebdomadaire de ce jour, le ministre porte-parole du gouvernement, Maxim Balalou, a évoqué qu’en lançant l’atelier de validation de l’avant-projet de loi organique portant création de la chambre nationale de la chefferie traditionnelle, le gouvernement est dans une dynamique de renforcement des acquis de la Constitution du 30 aout 2023.
Conformément à la constitution du 30 aout 2023 qui prévoit la création de nouvelles institutions dont certaines sont déjà mises en place, le gouvernement a organisé la semaine dernière un atelier de validation de l’avant-projet de la loi organique portant création de la chambre nationale de la chefferie traditionnelle qui s’inscrit, selon Maxime Balalou, dans la dynamique du renforcement des acquis de la nouvelle loi-mère votée à une large majorité par les Centrafricains.
Conscient du rôle combien important que peuvent jouer les leaders traditionnels dans la gestion de la chose publique dans le pays, le gouvernement à travers la chefferie traditionnelle est à pied pour renforcer l’ancrage démocratique afin de favoriser le vivre-ensemble sur le territoire national.
« Le Chef de l’Etat dans le cadre des nouvelles institutions qui sont mises en place depuis l’avènement de la 7e République, il restait une autre institution très importante, nous sommes dans la dynamique du renforcement justement des acquis de la nouvelle constitution. C’est pourquoi le Président de la République a ouvert le 28 octobre dernier les travaux d’amendement des travaux de validation de l’avant-projet de loi organique qui porte organisation et fonctionnement de la chambre nationale de la chefferie traditionnelle qui est aussi une nouvelle institution de la République qui figure bel et bien dans a constitution du 30 aout 2023. Tous les sultans et les leaders traditionnels de notre pays ont donc pris part à cet atelier qui marque le début d’une nouvelle ère dans la reconnaissance, la valorisation du rôle important que joue la chefferie traditionnelle dans la cohésion sociale » a déclaré Maxime BALALOU.
Il ajoute par ailleurs qu’il y’ a lieu de se féliciter de la création de cette nouvelle institution qui sans doute, contribuera à l’instauration de la paix et de la justice sociales dans le pays.
Source: Ndjoni Sango
Pour plus d’informations et d’analyses sur la CentrAfricaine, suivez Africa-Press