Le véhicule du ministre de la Communication Balalou Maxime, volé, s’évapore dans la nature au Cameroun

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Le véhicule du ministre de la Communication Balalou Maxime, volé, s’évapore dans la nature au Cameroun
Le véhicule du ministre de la Communication Balalou Maxime, volé, s’évapore dans la nature au Cameroun

Africa-Press – CentrAfricaine. Le ministre de la Communication, Balalou Maxime, se retrouve au centre d’activités commerciales douteuses. Son véhicule personnel, confié à une société de location fictive, a disparu dans des circonstances troubles après avoir été transporté frauduleusement au Cameroun.

Dans une manœuvre déconcertante, le ministre Balalou Maxime a choisi de placer son véhicule privé en location auprès de “Global Group Contractor”, pendant qu’il détourne les véhicules de service pour son usage personnel.

« Cette gestion particulière révèle un abus manifeste des biens publics » , indique une source interne au ministère.

Contrairement aux sept véhicules de luxe récupérés par la gendarmerie camerounaise en août 2024, celui du ministre reste introuvable. « Les recherches se poursuivent sur le territoire camerounais, mais le véhicule pourrait déjà avoir franchi d’autres frontières » , précise une source au sein des forces de l’ordre camerounaises.

Notre investigation révèle un système organisé de détournement. Le ministre Balalou Maxime utilise trois véhicules donnés gracieusement par la MINUSCA destinés aux activités officielles du ministère de la communication : un premier sert à ses courses domestiques et au transport de bois de chauffe pour ses épouses, tandis que deux autres stationnent à son cabinet pour ses déplacements personnels.

« Le ministre préfère risquer son véhicule privé dans des locations douteuses plutôt que de l’utiliser, pendant qu’il accapare les véhicules de l’État pour ses besoins personnels » , dénonce un agent du ministère sous couvert d’anonymat.

En 2020, alors ministre chargé du secrétariat du gouvernement, des soupçons de détournement de 400 millions de francs CFA destinés aux festivités du 1er mai pesaient déjà sur lui.

Le ministre, sollicité à plusieurs reprises, n’a pas répondu à nos questions sur cette gestion controversée des véhicules publics et privés, qui témoigne d’une moralité défaillante au sommet de l’État centrafricain.

 

Source: Corbeau News Centrafrique

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