Africa-Press – CentrAfricaine. Comme tous les Etats au monde, la classe politique centrafricaine est composée de la majorité et de l’opposition. Ce qui est indispensable pour le processus démocratique digne d’un Etat souverain. Force est de constater que l’animation politique de part et d’autre semble être radicale, ressemblant à une guerre dans laquelle chaque côté veut à tout prix gagner
Les critiques objectives des actions menées par le pouvoir, accompagnées des propositions sont un gage pour le développement d’un pays. Et cela s’inscrit dans un cadre de processus démocratique digne, voulu par les principes de l’art.
La République centrafricaine fait partie des pays au monde où le jeu démocratique existe également. Mais cependant, ce jeu ne se présente pas de la manière qu’on observe à travers le monde. Car durant les régimes qui se succèdent, on se rend compte que l’opposition, elle, reste radicale, n’encourageant presque jamais les efforts consentis de l’autre côté, mais critique seulement en cas de dérapage.
Face à cette opposition qu’on peut dire « farouche », le pouvoir joue à la défensive et du coup, le jeu démocratique devient de facto comme une guerre que chaque côté veut remporter. Eu égard à cela, certains observateurs de la vie politique émet des hypothèses pour attirer l’attention de la classe politique.
« La politique en RCA reste encore embryonnaire du fait que la classe politique mène une opposition radicale et non constructive. Et cela devient comme une routine, puisque c’est une récidive pour tous les régimes qui se sont succédés depuis l’indépendance jusqu’à nos jours. Et cela nous amène à poser la question de savoir si cette opposition que mène la classe politique en Centrafrique est objective pour le bien de tout le peuple ou bien pour des intérêts égoïstes de ces derniers et leurs familles respectives? Parce que pour qu’un pays se développe, il faut l’existence d’une démocratie basée sur des francs jeux, des critiques objectives et des propositions alléchantes de l’opposition, permettant au pouvoir de corriger ses erreurs afin de bâtir la nation qui sera bénéfique pour tout le peuple », pensent certains observateurs requérant l’anonymat.
Cette interrogation intervient à point nommé et au moment où l’exécutif et l’opposition entament un processus de dialogue politique en République centrafricaine. Ce qui est une énième après tant d’autres. L’on se demande, celui-ci aboutira à des propositions positives, qui seront bénéfiques pour tout le peuple?
Source: Ndjoni Sango
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