le chef de l’État Faustin Archange Touadera, et son ministre des affaires étrangères Silvie Baïpou Temon sont à nouveau éclaboussés dans une affaire de vrai-faux passeport diplomatique en Belgique

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RCA : le chef de l’État Faustin Archange Touadera, et son ministre des affaires étrangères Silvie Baïpou Temon sont à nouveau éclaboussés dans une affaire de vrai-faux passeport diplomatique en Belgique
RCA : le chef de l’État Faustin Archange Touadera, et son ministre des affaires étrangères Silvie Baïpou Temon sont à nouveau éclaboussés dans une affaire de vrai-faux passeport diplomatique en Belgique

Africa-PressCentrAfricaine Une affaire de vrai-faux passeport diplomatique centrafricain impliquant des parrains mafieux hollandais et Sénégalais ainsi que des personnalités politiques centrafricaines, en tête le chef de l’État Faustin Archange Touadera et son ministre des affaires étrangères Sylvie Baïpou-Témon vient de s’éclater au plein jour dans le Royaume de Belgique. Ainsi, la mission économique de Centrafrique à Bruxelles, perquisitionnée à plusieurs reprises par la police belge, vient d’être fermée définitivement par les autorités de ce pays, tandis que les trois protagonistes de cette mission sont interpellés et placés en détention.

L’affaire a été rendue publique par les médias belges que CNC a pu consulter. D’après eux, l’un des conseillers de cette mission diplomatique centrafricaine à Bruxelles à savoir Michel G. Helmonder est un tueur. Il avait abattu trois membres du club de motards, un réseau mafieux belge. Deux mois plutôt, il était devant le tribunal, mais les juges ont estimé que c’est une légitime défense. Relaxé, l’homme poursuit tranquillement sa mission diplomatique au nom de la République centrafricaine dans le Royaume de Belgique.

Mais qui sont ces individus qui agissent ainsi au nom de la République centrafricaine ?

C’est tout simplement un réseau des mafieux criminel qui a besoin des passeports diplomatiques pour le blanchiment d’argent de drogue, diamants et l’or. Et les autorités centrafricaines leur ont offert cette occasion en leur attribuant des passeports diplomatique et leur demandent d’ouvrir officiellement une mission économique RCA-Europe.

À lire ici : inauguration de la mission économique RCA-Europe

À travers cette mission économique, tous les membres de ce réseau criminel, en tant que diplomate, sont souvent assurés d’un prestige et de privilèges. Par exemple, le réseau a accès au courrier diplomatique, les membres ne sont pas obligés de montrer le contenu de leur valise à l’aéroport. Et il existe une telle chose comme l’immunité diplomatique, c’est-à-dire qu’ils ne pouvaient pas être poursuivis s’ils commettent une infraction pénale.

Cette promesse d’inviolabilité rend un passeport diplomatique également intéressant pour les personnes ayant des motifs criminels. En ce sens, ils ont la possibilité de transporter dans l’avion des valises contenant des liasses des billets de Banque sans que la douane ou encore le service de police des frontières les contrôlent.

Un passeport diplomatique est très intéressant d’un point de vue fiscal. Et bien sûr, leur voiture reçoit des drapeaux et des plaques d’immatriculation spéciales qui leur permettra de transporter de la drogue en quantité sans être inquiétés.

Interrogé par les enquêteurs, le chef du réseau a déclaré qu’il a rencontré le chef de l’État centrafricain Faustin Archange Touadera à plusieurs reprises en France dans sa résidence privée à Lille.

Selon le dossier de police belge, « L’intention était que la mission économique devienne une personne morale dont Berrie S. et le co-accusé Tom van H. deviendraient les actionnaires”.

Selon le dossier judiciaire, le président Faustin Archange Touadera recevrait une « part personnelle des bénéfices » de la mission économique et, d’autre part, le président Touadera coopérerait, entre autres, à l’octroi de licences et mettrait un terrain à leur disposition pour une raffinerie d’or.

Mais ce qui est étonnant dans cette affaire, le butin généré par ce trafic ne permet pas aux autorités centrafricaines de payer la part de cotisation de la RCA à l’ONU qui s’élève parfois à 30 000 dollars, c’est-à-dire 190 000 francs CFA.

À chaque fois que le problème de passeport diplomatique s’éclate, ils cherchent rapidement à trouver un bouc-émissaire, un coupable, mais cette fois, leur bouc-émissaire est déjà licencié. Qui vont-ils l’accuser ?

Selon la police belge, les criminels ont avoué avoir rencontré le chef de l’État en personne à Paris, Belgique et Bangui pour la mise en oeuvre de leurs affaires maffieuses.

 

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