Retrait Des Casques Bleus: Balalou Et Les Élections 2025

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Retrait Des Casques Bleus: Balalou Et Les Élections 2025
Retrait Des Casques Bleus: Balalou Et Les Élections 2025

Africa-Press – CentrAfricaine. Interrogé sur une information évoquant un retrait possible de 4000 casques bleus de la MINUSCA, le porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou, a livré une réponse qui frôle encore une fois le délire. Plutôt que de clarifier la véracité de cette rumeur, il s’est contenté de banaliser la question et d’assurer que « le pays dispose d’un plan de sécurisation » pour les élections de décembre 2025. Une promesse qui, à l’épreuve des faits, sonne totalement vide et pathétique.
Maxime Balalou a tenté de rassurer en répétant que « les élections seront sécurisées et organisées à bonne date ». Mais il n’a donné aucun détail: ni mesures concrètes, ni composition claire de ce fameux « plan ». Tout se réduit à des phrases vides, récitées comme un refrain politique. Il a même osé affirmer que « la population elle-même a demandé le retrait des casques bleus », un argument absurde qui détourne la responsabilité de l’État et vise à légitimer un éventuel désengagement international.

Cette rhétorique pathétique montre une fois de plus la stratégie habituelle du régime: masquer son incapacité en multipliant les slogans. Comment peut-on croire un gouvernement qui n’arrive pas à sécuriser un tronçon de route de 34 km depuis plus d’un an, mais qui prétend pouvoir garantir des élections paisibles sur l’ensemble du territoire sans l’appui des Nations unies? La contradiction est flagrante.

L’ex-détenu Balalou a aussi évoqué « l’appui des partenaires », sans préciser lesquels. Derrière cette formule vague, chacun comprend que la sécurité réelle du pays repose toujours sur les forces étrangères, qu’elles soient russes ou onusiennes. Pourtant, le pouvoir préfère nourrir l’illusion d’une autonomie totale, au risque de plonger le processus électoral dans le chaos.

Ce discours n’est pas seulement vide, il est dangereux. En minimisant l’importance de la MINUSCA, le gouvernement envoie un signal de désinvolture à la communauté internationale. Si un retrait massif venait à se confirmer, les élections de décembre se dérouleraient dans un climat d’insécurité généralisée. Les populations le savent, et les partenaires étrangers aussi.

La vérité est simple: la République centrafricaine n’a pas aujourd’hui les moyens militaires, logistiques ou institutionnels d’assurer seule la sécurité d’un scrutin national. Les propos de Balalou ne relèvent pas d’un plan sérieux, mais d’une propagande électorale de plus. En promettant l’impossible, le régime se prépare à transformer les élections de 2025 en mascarade sécuritaire.

Source: Corbeau News Centrafrique

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