Africa-Press – CentrAfricaine. Le président du Mouvement National des Indépendants (MOUNI), Thierry Kamach, a échangé ce mercredi 23 juillet avec les professionnels des médias pour exprimer son soutien au récent accord de paix signé entre le gouvernement centrafricain, l’UPC d’Ali Darassa et les 3R de Sembé Bobbo.
À ses yeux, le désarmement de tous les groupes armés sur le territoire est une étape essentielle pour l’avenir de la République centrafricaine. Thierry Kamach a rappelé l’appel solennel lancé le 13 août 2024 par le président Faustin Archange Touadéra à l’occasion du 64e anniversaire de l’indépendance, appelant les groupes armés à rejoindre l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation, ainsi que la Feuille de Route de Luanda.
Dans un contexte de crise nationale et internationale, cet appel a eu un effet concret: plusieurs combattants de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) ont quitté les maquis pour déposer les armes.
Parmi eux, les groupes UPC et 3R ont répondu favorablement, notamment sous l’influence des chefs traditionnels peulhs, opposés à la poursuite des conflits fratricides. C’est dans ce cadre qu’un accord de paix a été signé le 19 avril 2025 entre le gouvernement centrafricain et les représentants des deux groupes rebelles: Ali Darassa pour l’UPC et Oumar Abdel Kader, dit « Sembé Bobbo », pour les 3R.
Le président Kamach a qualifié cet accord de « tournant historique » et a appelé les citoyens à le soutenir pleinement. Il a également salué le rôle crucial de la médiation menée par le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, qu’il a qualifiée de « fraternelle et déterminante » pour le succès de ce processus.
Tout en reconnaissant que de nombreux défis subsistent, Thierry Kamach a réaffirmé sa foi dans l’avenir du pays et dans la capacité du peuple centrafricain, uni autour de ses dirigeants, à relever les obstacles pour bâtir une paix durable.
Il a insisté sur le fait que la paix ne peut se construire sans dialogue et inclusion. Cet accord vise à réduire les violences, restaurer l’ordre républicain et favoriser la réintégration des ex-combattants dans un cadre strictement réglementé.
Source: Ndjoni Sango
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