Violences Transfrontalières: Où Est Arnaud Djoubaye?

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Violences Transfrontalières: Où Est Arnaud Djoubaye?
Violences Transfrontalières: Où Est Arnaud Djoubaye?

Africa-Press – CentrAfricaine. La Vakaga endure des attaques soudanaises meurtrières depuis plusieurs mois. Le ministre résident, Arnaud Djoubaye Abazène, reste étrangement silencieux.

Les incursions armées venues du Soudan frappent régulièrement cette préfecture frontalière. Villages brûlés, civils abattus, familles déplacées: le bilan s’alourdit chaque semaine. Face à cette tragédie, Arnaud Djoubaye Abazène, ministre d’État chargé de la justice et ministre résident de la Vakaga, maintient un silence spectaculaire.

Sa nomination symbolique comme ministre résident de la Vakaga visait à renforcer la présence étatique dans cette région stratégique. Il devait incarner l’autorité de Bangui, coordonner les réponses sécuritaires et défendre les intérêts de la Vakaga auprès de Bangui. Son mandat l’obligeait à porter la voix de populations vulnérables et à exiger des mesures de protection immédiates.

Pourtant, depuis l’attaque multiple des bandits soudanais, aucune déclaration de sa part. Aucun déplacement sur le terrain n’a été organisé. Pas une déclaration publique pour condamner ces agressions ou rassurer les habitants. Cette absence de réaction contraste avec l’urgence de la situation et interroge sur l’efficacité de cette fonction ministérielle.

Le gouvernement centrafricain n’a pas davantage réagi. Aucun plan d’urgence n’a été annoncé. Les renforts militaires attendus tardent à arriver. Cette inaction administrative laisse les populations livrées à elles-mêmes face à des groupes armés étrangers.

Les habitants questionnent cette passivité. Le ministre subit-il des pressions politiques? Manque-t-il de moyens d’intervention? Sa fonction se limite-t-elle à une représentation symbolique sans pouvoir réel? Au pire des cas, une simple déclaration condamnant ces meurtres devrait en principe calmer la colère de la population de la Vakaga. Mais rien!

Cette inertie alimente la frustration dans la Vakaga. Les communautés attendent des actes, non des postes honorifiques. Elles espèrent une autorité capable de mobiliser les ressources nécessaires à leur protection.

La Vakaga pleure ses victimes pendant que les responsables politiques maintiennent leur mutisme. Cette attitude nourrit un sentiment d’abandon chez des populations qui méritent mieux qu’une indifférence administrative. L’heure est à l’action, non au silence….

 

Source: Corbeau News Centrafrique

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