Yaya Tanguy Mathias Critique le Silence du Gouvernement

1
Yaya Tanguy Mathias Critique le Silence du Gouvernement
Yaya Tanguy Mathias Critique le Silence du Gouvernement

Africa-Press – CentrAfricaine. Yaya Tanguy Mathias, président du MJCP interpelle les autorités centrafricaines sur leur mutisme face aux violences de mercenaires soudanais.

Dans une déclaration adressée au Président de la République Faustin Archange Touadera, au Premier Ministre Félix Moloua et aux membres du gouvernement centrafricain, Yaya Tanguy Mathias, président du Mouvement des Jeunes Centrafricains pour la Paix (MJCP), exprime l’indignation des citoyens de la Vakaga face aux violences commises par des bandits armés soudanais dans cette préfecture de l’extrême nord-est du pays. Selon monsieur Yaya Tanguy Mathias, ces actes incluent des meurtres de jeunes innocents et désarmés ainsi que l’incendie de villages, semant la terreur parmi les populations locales.

« Les atrocités commises contre nos jeunes frères, innocents et désarmés, ainsi que l’incendie de nos villages, sont des actes de barbarie qui ne peuvent rester impunis », déclare-t-il.

Yaya Tanguy Mathias décrit une situation où les habitants de la Vakaga vivent dans la peur, leurs maisons et moyens de subsistance détruits, laissant derrière eux des familles endeuillées, des enfants orphelins et des femmes veuves.

« La peur et la terreur règnent dans cette région qui devrait être un havre de paix », affirme-t-il, pointant l’ampleur de la crise humanitaire. Ce qui choque davantage, selon lui, est l’inaction du gouvernement.

« Ce qui est encore plus inacceptable, c’est le silence de votre gouvernement face à ces violences », reproche-t-il, dénonçant l’absence de condamnation ferme, de mesures pour protéger les populations ou d’aide humanitaire d’urgence. Pour Yaya Tanguy Mathias, ce silence équivaut à un « manquement grave » aux responsabilités du gouvernement en tant que protecteur de la population et défenseur de la souveraineté nationale.

Devant cette situation, Yaya Tanguy Mathias adopte un ton résolu et menace d’une action citoyenne si le gouvernement persiste dans son inaction.

« Nous, citoyens, ne pouvons plus accepter ce silence complice », affirme-t-il, dénonçant une Vakaga transformée en « zone de non-droit » où les mercenaires et des bandits soudanais sèment la mort sans crainte de représailles. Il avertit: « Si vous ne prenez pas immédiatement des mesures concrètes pour mettre un terme à ces violences, nous serons contraints de prendre notre destin en main ». Citant la loi du talion – « œil pour œil, dent pour dent » – tirée de la Bible et du Coran, il exprime la détermination des citoyens à défendre leurs vies, leurs familles et leurs biens, tout en précisant qu’une telle extrémité n’est pas souhaitée.

Yaya Tanguy Mathias pose un ultimatum clair, exigeant des mesures immédiates: mettre fin aux violences des mercenaires soudanais, protéger les populations de la Vakaga, apporter une aide aux victimes et traduire les responsables en justice «. Nous vous donnons un ultimatum: dans les prochains jours, nous attendons des mesures fortes », insiste-t-il, avertissant que, sans réponse, les citoyens pourraient recourir à des actions de protestation et de résistance pour faire valoir leurs droits. « Trop, c’est trop ! », s’exclame-t-il, résumant le sentiment d’exaspération face à l’inaction et à ce qu’il qualifie de « complicité » du gouvernement.

Yaya Tanguy Mathias appelle le Président, le Premier Ministre et les membres du gouvernement à agir sans délai. « La Vakaga et ses populations attendent votre réaction. Nous vous observons », déclare-t-il, soulignant l’urgence et la gravité de la situation….

Pour plus d’informations et d’analyses sur la CentrAfricaine, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here