Baccalauréat à Bocaranga : Exigence d’argent aux candidats

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Baccalauréat à Bocaranga : Exigence d'argent aux candidats
Baccalauréat à Bocaranga : Exigence d'argent aux candidats

Africa-Press – CentrAfricaine. À Bocaranga, l’inspecteur Saki Jonas a réclamé des paiements aux candidats du Brevet de collège et du Baccalauréat pour l’épreuve sportive, affectant la crédibilité des épreuves.

En effet, les épreuves physiques et sportives du Brevet des Collèges et du Baccalauréat, organisées du mercredi au vendredi dernier à Bocaranga, ont été entachées par des pratiques dignes de la mafia italienne. Saki Jonas, inspecteur de la Jeunesse et des Sports basé à Bozoum et président du jury, a exigé des sommes d’argent auprès des lycées publics et privés avant le début des épreuves. Les candidats, y compris ceux dispensés de l’épreuve d’éducation physique et sportive, ont dû payer: 5 000 FCFA pour le Brevet et 10 000 FCFA pour le Baccalauréat.

Cette situation pose des questions sur l’organisation des cours tout au long de l’année scolaire. Si les neuf mois d’enseignement ne permettent pas d’évaluer justement les compétences des élèves, pourquoi imposer des paiements pour obtenir des notes? De plus, une journée supplémentaire après les épreuves a été utilisée pour ajuster les résultats de certains candidats absents, moyennant des paiements, ce qui renforce les doutes sur la transparence du processus.

Pourtant, ces pratiques criminelles ne sont pas nouvelles en Centrafrique. À Bangui, des agissements similaires, autrefois appelés « chapeau », persistent depuis des années. Malgré les déclarations récentes du directeur des examens et concours, qui a appelé les parents et les élèves à se concentrer sur les études plutôt que sur les paiements, le problème persiste. Les surveillants, professeurs et responsables des examens, souvent à l’origine de ces demandes d’argent, contribuent à ancrer ces dérives dans le système éducatif.

À Bocaranga comme ailleurs, ces agissements se déroulent désormais ouvertement, sans conséquences visibles pour ceux qui les organisent. Cette situation touche non seulement les examens, mais aussi l’administration publique, où les paiements pour des services ou des faveurs sont devenus courants. Les épreuves physiques, en particulier, semblent être un terrain favorable à ces pratiques, les notes étant attribuées en fonction des paiements plutôt que des performances….

Source: corbeaunews

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