Africa-Press – CentrAfricaine. Le syndicat autonome des enseignants du supérieur (SYNAES( a entamé lundi une grève illimitée dans toutes les universités et institues universitaires publics de la République centrafricaine. Cette décision fait suite à deux mouvements d’arrêt de trois jours, puis huit jours la semaine dernière.
Les enseignants grévistes ont formulé deux revendications à savoir : le
décret d’application de leur statut particulier, la nomination du nouveau recteur.
« Comment faire avec un gouvernement qui n’a pas d’égard pour l’enseignement supérieur ? »,
s’interroge Monsieur Eddy Wodé Palem , secrétaire exécutif du syndicat autonome des enseignants du supérieur (SYNAES), et ajoute ceci :
« Suite à notre assemblée générale ce lundi, les enseignants du supérieur ont décidé d’observer une grève illimitée à compter de ce lundi 3 janvier 2022. Nous revendiquons du gouvernement la signature d’un décret qui pourrait ajuster certaines dispositions particulières applicables aux cadres des enseignants du supérieur. Il y’a des points qui sont propres à nous, mais je n’ose pas rentrer dans le détail maintenant. Nous avions entamé des négociations depuis fin août 2021, et jusqu’à présent il n’y a pas de suite favorable. Arrivé à un moment, le gouvernement nous a fermé la porte, c’est-à-dire que le gouvernement a rompu la négociation de manière unilatérale. Et donc nous avons compris que le gouvernement n’est pas disposé à satisfaire nos revendications »
.
Le syndicaliste appelle le gouvernement à honorer ses engagements. : nous demandons la signature d’un décret qui pourrait ajuster certaines dispositions particulières applicables aux cadres des enseignants et c’est tout , avant de regretter que le gouvernement fait « la sourde oreille jusqu’à présent ».
À la faculté des sciences juridiques, notre équipe sur place n’a constaté aucune présence d’enseignants ce lundi 3 janvier.
Rappelons que
le jeudi 30 décembre, le collectif des enseignants intégrables du supérieur a observé une grève de trois jours pour réclamer leur intégration à la fonction publique. Ils ont prévu de paralyser, voir même empêcher tous les concours qui va être organisées à la fin de cette année s’ils n’obtiennent pas des réponses concrètes à leur revendication .
Par Anselme Mbata
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