Gozbeïda Ravagé Par Les Flammes À Bamingui-Bangoran

1
Gozbeïda Ravagé Par Les Flammes À Bamingui-Bangoran
Gozbeïda Ravagé Par Les Flammes À Bamingui-Bangoran

Africa-Press – CentrAfricaine. Les feux de brousse reprennent avec l’arrivée de la saison sèche. Cette année encore, les populations rurales se retrouvent sans défense face aux incendies qui dévorent champs et habitations.

Le village de Gozbeïda, situé à 15 kilomètres de Ndélé sur l’axe de Ngarba, a été touché par un violent incendie ce lundi 15 décembre 2025 vers 15h30. Les flammes ont détruit près de 10 maisons et consumé des hectares entiers de cultures. Les dégâts matériels sont considérables, et les habitants n’ont pu que regarder le feu progresser sans pouvoir intervenir efficacement.

L’absence de moyens de protection adaptés aggrave chaque année la situation dans les zones rurales. Aucun dispositif préventif n’existe pour protéger les habitations ou les parcelles cultivées. Quand le feu se déclare, il avance jusqu’à ce qu’il s’éteigne de lui-même, faute de ressources humaines ou matérielles capables de l’arrêter à temps.

Les conséquences pour la population touchée sont immédiates. La destruction des récoltes entraîne une pénurie alimentaire pour les familles qui dépendaient de ces champs. Les victimes devront se tourner vers les villages voisins ou vers Ndélé pour trouver de quoi se nourrir et se loger temporairement.

Les origines de ces incendies sont diverses. Certains chasseurs mettent souvent le feu à de vastes étendues pour débusquer des rats ou de petits animaux réfugiés dans des terriers. Cette pratique, bien que répandue, s’avère dangereuse et incontrôlable une fois le feu lancé.

Les éleveurs contribuent également à ces départs de feu. Ils brûlent volontairement la végétation pour favoriser la repousse de l’herbe fraîche destinée au bétail. Mais ces feux agricoles échappent régulièrement à tout contrôle et se propagent bien au-delà des zones prévues.

D’autres incendies résultent de manipulations imprudentes. Des gestes négligents, des feux mal éteints ou des actes involontaires suffisent à déclencher des catastrophes. Les habitants manquent de sensibilisation aux risques et aux bonnes pratiques de gestion du feu dans un environnement sec et vulnérable.

Source: Corbeau News Centrafrique

Pour plus d’informations et d’analyses sur la CentrAfricaine, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here