MSF dresse le bilan de ses réponses médicales de 2018 à 2022

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MSF dresse le bilan de ses réponses médicales de 2018 à 2022
MSF dresse le bilan de ses réponses médicales de 2018 à 2022

Africa-Press – CentrAfricaine. De 2018 à 2022, plusieurs cas de violences sexuelles sont enregistrés en République centrafricaine selon l’analyse de Médecins Sans Frontières et autres organisations qui prennent en charge les survivants. A cet effet, MSF à travers son projet Tongolo pour la prise en charge gratuite, fait le rapport à travers un café-presse tenu le mercredi 25 octobre pour sensibiliser sur ce phénomène qui est en hausse en Centrafrique.

Plusieurs cas de violences sexuelles sont enregistrés en République centrafricaine durant ces cinq dernières années en République centrafricaine, mais qui restent impunies du fait que ce sujet est encore tabou chez les personnes qui y ont survécu d’une part, et d’autre part, ces survivants sont parfois confrontés à des obstacles structurels qui les empêchent de signaler les agressions et de demander des soins.

Et pour répondre à cette urgence qui prévaut, Médecins Sans Frontières dans son projet Tongolo a mis en place des mécanismes visant à prendre en charge gratuitement, les survivants avant qu’ils puissent accéder à des services juridiques. A en croire Kristen Poels, responsable de communication à MSF, plusieurs survivants des violences sexuelles ont besoin d’assistance pour se rétablir, d’où la mise en place des mécanismes de prise en charge gratuite.

« MSF avec d’autres organisations qui prennent en charge les cas de violences sexuelles ont fait un rapport qui analyse les données des cinq dernières années. Et le constat est qu’il y a trois fois plus de personnes qui ont besoin de l’assistance à ce sujet, ce qui vraiment une problématique, car MSF a enregistré plus de 19.500 cas durant ces 5 dernières années et en tout dans le pays, on a recensé près de 35.000. Donc, l’idée pour nous, c’est de communiquer sur ce phénomène et comme il y a des solutions qui existent, cela permettra aux survivants d’aller auprès des structures MSF ou étatiques pour la prise en charge gratuite afin que ce phénomène qui connaît une hausse, puisse être minimisé en République centrafricaine. Et cela dépendra de la communication et de la sensibilisation sur ce sujet que beaucoup pensent que c’est encore tabou », a-t-elle signifié.

Ce rapport selon MSF et plusieurs autres organisations, analysant les cas de violences sexuelles en République centrafricaine remonte de 2018 à 2022 montre que près de 35.000 survivants de violences sexuelles ont besoin d’assistance.

Selon MSF, une ligne verte sera opérationnelle à partir du mois de décembre afin de faciliter l’accès aux services à ces derniers.

Source: Ndjoni Sango

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