Africa-Press – CentrAfricaine. La Fondation Cri de Cœur d’une Mère, en partenariat avec la Fondation MERCK, a organisé, jeudi 24 juillet 2025, la troisième édition d’une session de formation des professionnels des médias consacrée à la santé de la population.
La rencontre, tenue par visioconférence dans la salle de réunion de ladite fondation à Bangui, a rassemblé une trentaine de journalistes issus de médias publics et privés.
L’objectif majeur est de doter les journalistes d’outils pour mieux sensibiliser la population sur la prévention et la prise en charge de maladies souvent méconnues ou considérées comme taboues, notamment l’infertilité, le diabète, l’hypertension ainsi que l’éducation sanitaire des jeunes filles.
« Chaque année, nous organisons cette formation en partenariat avec la Fondation Cri de Cœur d’une Mère de Son Excellence Brigitte Touadéra et la Fondation MERCK basée à Dubaï. L’idée maîtresse est d’amener les journalistes à prendre conscience de ces problématiques et à relayer largement ces informations dans la communauté », a expliqué Jean Michel Mboumba, responsable de la communication de la fondation.
Selon lui, les médias constituent un maillon essentiel pour briser les tabous et combattre les préjugés liés, par exemple, à l’infertilité, souvent injustement imputée à la femme.
« Nous vous donnons ces thématiques. À vous de les porter sur le terrain, à travers vos articles, émissions et productions, pour éduquer la population », a-t-il ajouté.
« J’ai appris énormément lors de cette session. Je me sens désormais mieux armé pour expliquer à la population que l’infertilité peut toucher aussi bien l’homme que la femme et qu’elle n’est pas une fatalité. Nous avons un rôle crucial à jouer pour lever la stigmatisation. »
Cette troisième édition marque une étape supplémentaire dans le programme initié par la Fondation Cri de Cœur d’une Mère, point focal de la Fondation MERCK en Centrafrique.
Les organisateurs encouragent désormais les professionnels formés à produire des contenus, à initier des projets de sensibilisation et, le cas échéant, à solliciter l’accompagnement de la fondation pour relayer ces initiatives auprès de MERCK.
À l’heure où de nombreuses pathologies restent mal comprises dans les communautés, cette formation illustre la volonté de renforcer la communication en santé publique.
Les journalistes, désormais outillés, ont pour mission de transformer les connaissances acquises en messages clairs et accessibles, afin de contribuer à l’amélioration de la santé et du bien‐être des populations.
Source: Ndjoni Sango
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