Africa-Press – Comores. La troisième réunion du comité de pilotage du programme BLM (Bundo La Malezi) s’est tenue hier 12 décembre. Il était question de faire un bilan provisoire de l’exécution des projets performance et gouvernance de l’éducation aux Comores (PGEC), Amélioration de l’Environnement Scolaire (PAES) et Promotion de l’Education Physique et Sportive (PEPS) dans l’objectif de permettre les programmations techniques et financières des activités pour 2024. Ainsi le bilan a montré un décaissement respectif de près de 60% pour le PGEC, 40% pour le PAES et 70% pour le PEPS.
Le comité de pilotage du programme Bundo La Malezi (BLM) s’est réuni au Golden Tulip, dans le but de présenter aux partenaires le rapport annuel d’exécution technique et financière des projets encadrés par le programme Bundo La Malezi (BLM), finacé par la France, à savoir le PGEC, le PAES et le PEPS. Lors de cette rencontre, le coordinateur Bourhani Nourdini a expliqué que « nous sommes déjà à la fin de l’année 2023. Donc on s’est réuni pour présenter un bilan des réalisations concernant le BLM à travers ses volets PGEC, PAES et PEPS. Toutefois plusieurs activités sont à revoir l’année prochaine car on a rencontré pas des difficultés de taille différente », a regretté le coordinateur.
Et de citer entre autre « concernant le PGEC (projet de gouvernance de l’éducation aux Comores), la formation des chefs d’établissements scolaires et des enseignants. Le gouvernement ne dispose pas des moyens adéquats pour payer des experts pour une formation qualifiée des directeurs des établissements et des enseignants. Ces derniers attendent aussi qu’on les paye. Le gouvernement n’a pas cette possibilité. Du coup les formations sont à revoir à ce niveau-là ». Et de poursuivre qu’à travers le PAES (projet d’amélioration des établissements scolaires), qui s’occupe de la réhabilitation et amélioration des infrastructures scolaires en termes de capacité d’accueil « nous avons commencé par 6 EPP (École primaire publique) 3 Anjouan et 3 Ngazidja. Ce sont les écoles qui sont en cours de réception technique ». Et puis « viendra l’année prochaine, une phase qui concernera 8 établissements dont Lycées de Moroni, Mutsamudu, Domoni et Fomboni – Collèges de Mbouéni et Mirontsy – EPP Sanfil et Komoni qui sera suivi de 16 établissements 10 Collèges Ruraux et 6 EPP dans les trois îles. Et enfin 8 Collèges Ruraux et 14 EPP ».
A l’en croire, les paramètres envisagés pour l’année prochaine sont grandioses. On peut évoquer l’amélioration de l’application des résultats des examens nationaux « c’est trop pénible pour les présidents des jurys de dévoiler les résultats oralement. Les temps évoluent. Même si désormais il existe une application mais ça beugue. Ce n’est pas encore au point. Donc il faut l’améliorer ». Selon la politique de gouvernance du système éducatif, le ministère de l’éducation doit avoir les données statistiques des enfants scolarisés dans tous les villages puis avoir une orientation sur les décès et les naissances de chaque enfant, « cela permettra d’avoir un aspect quant à l’amélioration des capacités d’accueil dans les écoles publiques vers les années à venir ». Ainsi, les agents du ministère doivent bénéficier d’une formation visant à les renforcer. La mise en place de l’évaluation standardisée caractérisée au niveau du pays tous les 3 mois. Concernant les difficultés qui déstabilisent le secteur de l’éducation, le secrétaire général du ministère Soulaimana Soilihi a rassuré que le ministre a plusieurs défis à relever. Donc nous y apporterons des solutions ». Pour la rencontre d’aujourd’hui, a-t-il poursuivi, l’objectif est de dresser un état d’avancement des activités mises en œuvre puis revoir les activités réalisées et les activités en cours.
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