Fortes Pluies: la Prudence S’Impose

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Fortes Pluies: la Prudence S’Impose
Fortes Pluies: la Prudence S’Impose

Africa-Press – Comores. Après une nuit de fortes pluies, la rivière Maithara est sortie légèrement de son lit ce lundi 5 mai. Si aucun dégât n’a été constaté, les autorités comme les habitants appellent à la prudence et à des actions de fond.

Dans la nuit du dimanche au lundi 5 mai, des pluies soutenues ont provoqué une légère montée des eaux de la rivière Maithara, entre Nioumadzaha et Mitsoudje. Alertés dès les premières heures, les agents de la Sécurité civile se sont rendus sur les lieux pour surveiller le débit et évaluer d’éventuels risques. Aucun dommage n’a été signalé, mais les autorités appellent les populations riveraines à ne pas baisser la garde. « Nous avons constaté une augmentation du niveau d’eau, sans débordement majeur, mais la situation reste sous surveillance », a confirmé un agent de la Sécurité civile présent sur le terrain. Il a insisté sur l’importance de rester attentif à l’évolution des conditions météorologiques.

Dans un communiqué diffusé le lundi 5 mai dernier, la direction générale de la sécurité civile (DGSC) a invité les habitants à se tenir informés des bulletins météo, à éviter les berges, à ne pas tenter de traverser la rivière et à suivre toutes les recommandations en cas de changement. Mais au-delà de l’alerte immédiate, plusieurs voix de la société civile se sont exprimées, appelant à des solutions plus structurelles. Pour Amina Saïd, habitante de Nioumadzaha, « ce type d’événement, même s’il paraît mineur, montre qu’il faut renforcer l’éducation à la gestion des catastrophes dans les villages. Les gens doivent savoir quoi faire avant même que les autorités n’arrivent ».

Même constat du côté de Mitsoudje, où Abdallah Soilihi, un enseignant engagé dans la protection de l’environnement, appelle à des mesures d’anticipation: « Chaque saison des pluies, on a peur. Il faut cartographier les zones sensibles, créer des alertes communautaires et entretenir les canaux de drainage. » Si les agents de l’État assurent qu’un suivi régulier est en place, la société civile insiste sur l’importance de la participation communautaire. « La prévention ne peut pas venir uniquement d’en haut », rappelle Amina. « Il faut que les populations soient actrices de leur propre sécurité. » En attendant, les autorités maintiennent un dispositif de veille, la prudence reste de mise.

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