Africa-Press – Comores. Entre parcours et présentation, Dr Aboubacar Said Salim a mis en relief à l’Alliance Française de Moroni trois de ses œuvres littéraires, dont « le bal des mercenaires », « Et la graine » et « Mutsa, mon amour ».
C’était l’occasion pour ce professeur de Français et écrivain d’annoncer la sortie de son livre « le bal des mercenaires » en version Swahili.
Dans une salle englobant différentes générations, adultes et adolescents, étudiants, professionnels et retraités, à l’Alliance française de Moroni, l’auteur du « bal des mercenaires » a exposé son parchemin et ses trois livres.
C’était l’occasion pour Aboubacar Said Salim de présenter « Le bal des mercenaires » en version swahili. Un choix judicieux d’exposer son écriture à une autre langue vers un autre univers.
Dans ce livre dont l’auteur aborde une histoire d’amour, le poids des traditions villageoises et la confrontation de celles-ci aux mœurs citadines, le tout fond de violences, il décide avec l’appui d’Aboubacar Omar de passer à l’approche d’intégration régionale qui peut servir après à la langue comorienne dans une espèce de fédération régionale pour voir même être amélioré.
« On va profiter de l’expérience des tanzaniens pour mieux nous inspirer.
Je suis parmi les initiateurs d’une académie du Shikomori, qui a été approuvé même par les autorités qui, malheureusement n’a pas pu être réalisé pour des multiples raisons.
Ce livre a été traduit par Aboubacar Omar et a comme visé de nous permettre de nous rapprocher de la Tanzanie », confie l’écrivain. Partage, vivacité et lectures étaient au rendez-vous, avec des questions pertinentes.
À la sortie de cette présentation, le jeune Mhousine Mohamed laisse entendre des émotions riches et un savoir énorme « C’est une belle initiative et je salue l’Alliance française pour ces présentations.
Je suis satisfait, j’ai appris pas mal de choses et j’ai acquis des connaissances. Tout a été parfait, il est vrai que nous les jeunes nous n’aimons pas lire.
Et aujourd’hui je m’engage à rehausser la pente, car c’est en forgeant qu’on devient forgeron », dit-il. Les questions ont été orientées vers les deux autres romans, écrits avec tant de passion.
« Et la graine », un titre évocateur consacré à un événement qui a, indéniablement, contribué à la marche de l’histoire des Comores, en mémoire de la grève des étudiants en mars 1968.
Le livre en question interroge, inquiète, rassure et laisse envoler et enivre le lecteur dans un récit d’une épopée d’une autre dimension où les cœurs étaient vaillants.
L’autre livre « Mutsa, mon amour » est à l’image de ce déchirement politique et culturel qui se meurt en douceur et extraordinaire tendresse en une écriture poétique.
Pour rappel, Dr Aboubacar Said Salim est né le 09 mai 1949 à Moroni, soit 73 ans aujourd’hui, il a fait des études supérieures de Lettres modernes françaises en France (Bordeaux).
Membre fondateur du club kalam et du cercle Pohori pour la promotion et la diffusion de la poésie comorienne. En 1969, il obtient le premier prix littéraires de l’alliance française des Comores au concours de nouvelles, pour impressionner sur 24 heures sur une ile Mozambique.
Andjouza Abouheir
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press