Africa-Press – Comores. C’est depuis la mosquée de vendredi de Barakani, localité voisine de la ville de Ouani, que le président Azali Assoumani a adressé un message en faveur de la paix. À l’issue de la grande prière qu’il a lui-même dirigée, il a salué la création d’un comité villageois, symbole d’une volonté collective de renforcer la cohésion sociale et la stabilité durable dans le pays.
Dans un contexte international marqué par les conflits, notamment à Gaza où des enfants sont tués dans des conditions dramatiques, le chef de l’État a insisté sur la nécessité pour chaque citoyen de s’engager activement en faveur de la paix. « La responsabilité de chacun est immense », a-t-il martelé, dénonçant les crimes de guerre perpétrés dans plusieurs régions du monde. Il a évoqué les scènes insoutenables d’enfants abattus alors qu’ils tentaient simplement d’accéder à l’aide humanitaire. Les propos du Chef de l’Etat ont trouvé un écho au sein de la communauté de Barakani, où les notables ont exprimé leur gratitude pour sa présence, pour la troisième fois dans ce village pour diriger la prière. Selon leur porte-parole, Barakani devient ainsi la première localité à initier un comité villageois dédié à la paix. Une paix qualifiée par les anciens comme le « moteur de tout développement ». La construction en cours de plusieurs écoles à Anjouan vient d’ailleurs renforcer cette dynamique, où l’éducation est perçue comme le socle de tout progrès durable.
Dans son intervention, le président Azali a rappelé que la paix ne saurait se résumer à un simple thème de discours politique. « Elle est un impératif de survie », a-t-il affirmé, soulignant qu’en son absence, le savoir lui-même risque de devenir dangereux. « Une science sans conscience nous mène tout droit vers le chaos », a-t-il mis en garde, évoquant les tragédies qui frappent des villes comme Gaza, Kiev ou Khartoum. Pour lui, les horreurs de la guerre ne sont pas lointaines. Elles nous concernent tous, directement ou indirectement.
Face à cette violence qui gangrène le monde, il a appelé les Comoriens à rester fermement engagés dans la construction d’une paix véritable, citant Barakani comme un exemple à suivre. « La paix est en train d’être massacrée. À Gaza, des enfants meurent sous les balles alors qu’ils ne faisaient que chercher à manger. Ce sont là des actes de barbarie qui rappellent une mentalité animale », a-t-il déploré. Un discours perçu comme un appel au dialogue et à la solidarité pour enrayer cette spirale de violence.
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