Africa-Press – Comores. Dans le cadre des activités de la Direction Nationale de l’Environnement et des Forêts s’appuyant sur le programme d’appui à la planification et la mise en œuvre de programmes et politiques d’adaptation au changement climatique, un atelier a été organisé le mardi 19 juillet à Mdé pour valider un rapport élaboré par des consultants.
Selon eux, il est admis que le défi du développement des différentes îles se conjugue de plus en plus avec celui de l’adaptation aux changements climatiques. En effet la durabilité de la croissance, sa sécurisation passera nécessairement par une meilleure prise en compte de la dimension adaptation aux changements climatiques. Aussi, le Gouvernement est-il conscient que les plus vulnérables aux effets du changement climatique sont les communautés rurales et les agriculteurs pauvres qui manquent trop souvent de capacités pour résister à ces impacts.
L’action proposée est en relation avec le programme Alliance Mondiale Contre le Changement Climatique/AMCC – Comores qui s’est achevé en janvier 2019. Par ailleurs, depuis la présentation du plan de l’AMCC, beaucoup de choses ont changé dans le contexte international, dont les effets produisent une crise sans précédent dans le monde entier et qui frappe les Comores de manière particulière, en même temps que le changement climatique qui ne cesse de se produire à un rythme croissant.
Parmi les facteurs de risque à prendre en compte au plan socio-économique, il y a les effets de la crise économique en Europe sur les transferts de la Diaspora, les effets de la crise alimentaire sur les importations d’aliments et les effets de la crise énergétique sur l’accès et les coûts de l’Énergie. Au niveau du changement climatique, il y a une exposition croissante du pays au risque des cyclones et houle de tempête, des sécheresses plus aigues et fréquentes, une hausse accélérée des températures avec ses répercussions sur les cultures et une dégradation de l’écosystème du littoral.
Dans ce contexte, un nouveau regard est nécessaire pour faire face à la crise, en adaptant l’approche aux nouvelles conditions. C’est ainsi que trois axes d’action sont recommandés. Tout d’abord un programme intégré pour le développement économique, la réalisation des mesures urgentes pour sauvegarder les infrastructures stratégiques et enfin le développement de mesures pour éviter le gaspillage des ressources du Pays.
La conception du présent projet vise à réaliser dans des zones pilotes, l’intégration des différentes actions thématiques, sur la base d’une vision holistique à laquelle les vides et les liens entre activités sont comblés de façon flexible et pragmatique, selon les besoins du territoire et les priorités exprimés par la population. A travers ce projet, on visera donc à réaliser pleinement le potentiel de développement des zones pilotes, et en tirer les leçons pour obtenir la synergie optimale entre les diverses actions et stratégies de développement.
Le projet interviendra selon les critères suivants : Zones non couvertes par des projets en cours ou programmée, potentialité de développement, Commune intéressée à s’activer, Difficultés d’accès à l’énergie et Impact du changement climatique. Il interviendra sur six zones à raison de deux zones d’intervention par île respectivement dans la zone de Mbeni-Nyoumamsirou et zone de Oichili ya djou pour la grande Comore, zone de Bambao-Mtsanga et Zone de Sima pour Anjouan et zone de Fomboni et zone de Mledjélé pour Mohéli.
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