Africa-Press – Comores. Le syndicat des enseignants section de Mohéli s’est réuni mercredi à l’école primaire publique de Massandzeni pour faire le bilan de l’année passée et se préparer pour la rentrée prochaine. La question de la nouvelle grille indiciaire promise par les autorités de l’État pour le mois de novembre prochain était au menu du débat. La possibilité d’une grève après cette date butoir n’est pas à écarter.
La rentrée scolaire pour les primaires et secondaires est fixée au 22 septembre pour les enseignants et au 3 octobre pour les élèves. Le syndicat régional des enseignants à Mohéli s’est réuni mercredi dernier à l’école primaire de Massandzeni pour faire le point. C’était l’occasion pour ces syndicalistes de se sensibiliser sur leur lourde mission dans l’éducation nationale, leurs devoirs mais aussi leurs droits. C’est alors que s’invite la question du protocole d’accord signé en 2021 entre le gouvernement et l’intersyndicale de l’enseignement, et qui prévoit une révision de la grille indiciaire des professeurs. « Dans ce protocole d’accord le gouvernement nous a promis que lors du paiement du mois de novembre, nos salaires obéiront à une grille intermédiaire qui ne sera pas celle pas qui était prévue par le régime Sambi, ni celle d’aujourd’hui » rappelle Mahamoud Harouna, le secrétaire régional du syndicat.
« Donc comme convenu, nous allons reprendre le chemin de l’école en attendant le mois de novembre. Si rien n’est fait, nous serons dans l’obligation d’entamer une grève illimitée, prévient Mohamed Harouna avant de demander aux parents d’élèves de ne pas les blâmer par la suite si les autorités n’ont pas respecté la parole donnée et qu’une grève se déclenche un mois après le début des cours.
« Le coût de la vie est tellement élevé que les professeurs n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Pour avoir un enseignement de qualité, nos salaires devront absolument être révisés » à la hausse lance un syndicaliste présent à cette rencontre préparatoire de la rentrée.
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