Africa-Press – Comores. La direction du genre en partenariat avec l’UNICEF a convié les forces de l’ordre, des agents de santé de l’île et des membres de la société civile dans un atelier de quatre jours. Le but est de mettre en place un système de protection des enfants pour en finir avec toutes formes d’abus que subissent les enfants ainsi que les femmes.
C’est dans le cadre du programme d’appui à la protection de la femme et de l’enfant aux Comores que le Commissariat National de la solidarité, de la protection sociale et de la promotion du genre, en collaboration avec la direction régionale du genre qu’un atelier s’est tenu du 13 au 16 septembre à la salle Multifonctionnelle de Fomboni. Il a regroupé la force de l’ordre, la société civile, des personnels soignants au service des urgences de CHRI de Fomboni, à la maternité et la pédiatrie. Le but c’est de développer un environnement protecteur pour les enfants, les adolescents, et les femmes en vue de les protéger contre toutes formes de violence, d’exploitation, d’abus et de négligence.
Selon les formateurs, le choix d’inviter les agents de sécurité n’est pas un hasard puisqu’ils sont les premiers à recevoir les cas de violences. « Ces victimes doivent être reçus avec dignité et respect en vue de pouvoir recueillir les informations nécessaires qui vont permettre à la justice de bien mener leurs enquêtes » explique le formateur Irchad Nomane.
Pour les associations communautaires, « tous ceux qui ont accepté de protéger les enfants, ont le devoir de respecter la convention sur les droits de l’enfant ainsi que les conventions signées par le gouvernement sur la protection de l’enfant, car ils représentent l’avenir du pays » soutiennent-elles.
Au cours de cet atelier, le débat s’est surtout focalisé sur des questions liées à la santé sexuelle des victimes. Des propositions visant à protéger les enfants sont également évoquées dont le renforcement des unités de surveillance des mineurs dans les établissements scolaires ainsi qu’aux milieux environnants. La sensibilisation de toutes les couches sociales sur le danger de ce fléau et surtout sur les comportements inhabituels ou suspect d’un individu est mise en en avant.
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