Africa-Press – Comores. A un mois de la rentrée universitaire, les étudiants expriment leur inquiétude par rapport à la situation qui prévaut à l’université des Comores. Depuis le 11 juin dernier, les enseignants ont déclenché une grève qui risque de compromettre la rentrée universitaire 2025-2026. Dans une lettre ouverte au ministre de l’éducation, les étudiants appellent au respect de leur droit à l’éducation et au bon fonctionnement de l’université.
Le torchon brûle entre l’administration universitaire et les enseignants. Dans ce bras de fer, les étudiants s’estiment lésés dans leurs droits. Afin de trouver un terrain d’entente dans cette crise, ils se sont adressés au patron de l’éducation nationale Bacar Mvoulana. Selon eux, « cette situation a de lourdes conséquences sur notre parcours universitaire. Aucun résultat d’examen n’a été publié, les cours ont été suspendus, les examens reportés, et nous sommes dans une incertitude totale quant à la poursuite de notre formation ». Et alors que la rentrée universitaire est fixéeentre septembre et octobre, « nous risquons d’accumuler encore du retard si rien n’est fait », déplorent-ils.
Par la même occasion, ils ont fait comprendre au ministre leur sentiment par rapport aux efforts des enseignants. « Nous comprenons les revendications de nos enseignants, mais nous estimons que le silence prolongé du ministère face à cette crise aggrave la situation. Il est urgent que des discussions sérieuses soient engagées pour trouver une issue équitable ». Les étudiants plongés dans le désarroi, ont rappelé au ministre son devoir de trouver les voies et moyens de rétablir la communication entre l’administration et les enseignants grévistes.
« Monsieur le Ministre, nous faisons appel à votre responsabilité pour protéger notre droit à l’éducation et assurer le bon fonctionnement de notre université ». De leur côté, les enseignants se déclarent résolus à poursuivre la grève au risque de compromettre la prochaine rentrée universitaire. Pour sauver l’année académique, les autorités doivent prendre une décision de manière urgente pour permettre aux enseignants de poursuivre les travaux avant la date fatidique de la rentrée 2025-2026.
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