A Hoani on tente de limiter l’avancée de la mer par un enrochement lié

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A Hoani on tente de limiter l’avancée de la mer par un enrochement lié
A Hoani on tente de limiter l’avancée de la mer par un enrochement lié

Africa-Press – Comores. Depuis le mardi 11 octobre dernier, les habitants de Ngambo à Hoani retroussent leurs manches.

Avec l’appui du Ministère de l’aménagement du territoire, ils procèdent à un remblayage d’agrégats qu’ils ramassent dans la rivière, pour mettre en place quelque chose qui peut ressembler à un enrochement lié et espérer limiter ainsi la montée des eaux.

Le Ministère de l’aménagement du territoire a mis à la disposition des habitants de Ngambo, le quartier de Hoani menacé de disparition par la mer, un camion de la société chinoise CGC pour transporter les carrières depuis la rivière de cette localité.

Depuis le mardi 11 octobre, des hommes et femmes tous âges confondus, sont descendus à la plage pour tenter de mettre du remblayage sur la partie terrestre transformée en plage suite à l’effondrement de la digue de protection.

« Nous n’avons pas les moyens pour prendre les grosses pierres qui se trouvent dans la rivière.

Heureusement nous avons conclu un contrat avec l’ingénieur Houssoim Madi Ousseine qui a permis d’utiliser son engin pour charger ces pierres, car ces travaux dépassent l’énergie humaine » explique Ismaël Hamdane de Ngnambo.

Et lui de préciser que bien qu’ils ont reçu l’aide du Ministère de l’aménagement du territoire, mais c’est un palliatif car ils ne savent pas pour combien de temps ce remblayage va tenir face à la force de la mer.

« Nous avons construit cette digue depuis plus de 10 ans avant de s’écrouler, mais un remblayage qui n’est pas vraiment un enrochement lié, on ne sait pas pour combien de temps il tiendra.

Mais on n’a pas le choix car chaque jour la mer gagne du terrain » fait-il remarquer. Il faut noter qu’en quatre jours seulement, 11 mètres de côte sont transformés en plage depuis la destruction de cette digue et 6 habitations sont actuellement détruites.

L’eau de mer arrive jusqu’à la mosquée de Ngambo qui se trouvait à une trentaine de mètres de la digue. On ne sait plus où nous serions. Les hoaniens sollicitent l’aide des autorités gouvernementales pour une solution durable afin de protéger le reste du littoral de Gnambo ya wa Maoré, un quartier historique de Mohéli.

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