Africa-Press – Comores. 34 millions de dette pour le projet de réhabilitation et extension de l’école primaire de Hombo, pénalisent des centaines d’enfants.
« On doit payer la facture d’abord.
Il a rénové cette école, mais le paiement reste indéfiniment en attente », c’est qu’a indiqué une source proche de l’entreprise, chargée des travaux de rénovation des salles de classe.
Depuis deux semaines que la rentrée scolaire a eu lieu, le lundi 03 octobre dernier, l’école primaire de Hombo n’a toujours pas effectué la sienne.
L’entrepreneur, chargé de la rénovation des salles de classe n’est pas payé et a cadenassé l’école, sous les yeux impuissants des parents d’élèves et du personnel enseignant.
Incroyable, mais vrai. Les travaux de rénovation sont remis officiellement, mais la facture de l’entreprise n’est toujours pas honorée. « Nous avons réhabilité 12 salles de classe plus une extension de 6 autres salles à l’étage.
Le ministère dit que je serai payé. Je suis toujours dans l’attente » nous confie Mohamed Dhoifir, l’entrepreneur. Les responsables de l’école ainsi que les parents, cherchent une solution palliative en dehors du site.
C’est dans la cave d’une mosquée qu’on tente d’aménager pour démarrer provisoirement les cours. « Nous cherchons une solution, mais il y aura un sérieux problème de capacité d’hébergement des élèves » avoue un responsable de l’établissement.
La Gazette des Comores a tenté de joindre le cabinet du ministère de l’éducation, pour recueillir d’autres informations, mais en vain. En tout cas, 34 millions ne devraient pas pénaliser ces enfants pendant plusieurs semaines.
La communauté conteste la réaction de l’entrepreneur et accuse le gouvernement. « Si l’AFD ne paie pas, c’est la responsabilité du ministère. C’est irresponsable dans tous les sens » lance un parent d’élève préoccupé par cette alarmante situation.
Ainsi plus de 600 élèves sont privés d’un droit fondamental celui de l’éducation. La fermeture de cet établissement renvoie le pays des années en arrière.
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