Africa-Press – Comores. Le 2 décembre dernier, les membres des organisations d’IMARA Comores, Island Créative, Clé Kazadanc et le Royaume des fleurs ont organisé à Moroni, une cérémonie de restitution de deux projets dont Reliance et Ports-traits. Il s’agit de deux projets visant à renforcer la capacité des jeunes dans l’art à travers ses formes disciplinaires après avoir constaté un manque d’opportunités d’affaires dans le secteur artistique.
L’artiste est celui qui possède une très grande faculté créatrice. C’est pour favoriser cette vivacité artistique que l’association Peseïden de Marseille et ses partenaires de l’archipel ont créé deux projets à savoir : Reliance, un programme d’accompagnement professionnel à destination de 11 artistes et d’acteurs culturels d’Anjouan, de la Grande Comore et de Mayotte à travers trois modules, le montage de projet, la démarche artistique et la conduite des actions d’éducation artistique et culturelle. Et pour la conception Ports-traits, il s’agit d’un projet interculturel inclusif d’initiation à la pratique artistique créé par l’organisation IMARA Comores dans le but d’accompagner les jeunes locaux à découvrir le monde artistique. Haïna Keke, la représentante de ladite organisation au niveau du pays explique que « l’idée c’est créer des opportunités importantes pour la jeunesse comorienne. Ports-traits engage des adolescents, artistes et éducateurs de Marseille, de Grande Comore et du Sénégal dans la création d’une forme artistique collective et pluridisciplinaire ».
L’organisation non gouvernementale IMARA se bat pour appuyer l’éducation des enfants à travers plusieurs domaines d’apprentissage. Rappelons que très récemment, les Comores ont participé à un concours international de robotique à travers un groupe robotique initié par cette organisation. Elle poursuit ses missions dans le domaine artistique. Les concepteurs du Ports-traits ont rappelé également que « cela fait 6 mois que nous avons amorcé ce projet d’art et de culture avec Perseïden et en collaboration avec des ados sénégalais et marseillais. 6 mois qu’on a appris ensemble à observer, à écrire, prendre des photos, faire des portraits et des interviews, raconter notre histoire et écouter celle des pairs ».
Et l’événement du samedi dernier a été le fruit de ce travail. « Les jeunes d’IMARA ont présenté un projet basé sur le texte de Chimamanda Ngozi Adichie qui pointe du doigt les préjugés des américains sur les africains. Les jeunes d’IMARA ont excellé dans ce nouveau challenge de l’art. Cela leur a permis de voir une autre façon de s’articuler devant public ».
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