Africa-Press – Comores. Depuis mardi à 17h jusqu’à 2h du matin ce mardi 4 février, Comores Télécom a connu un blackout en matière de communications mobiles. Selon le directeur général de la société, cela est dû à un problème d’alimentation énergétique.
Il y a déjà plus d’un mois que Moroni, la capitale de l’Union des Comores, est plongée dans le noir. Les coupures d’électricité ne cessent d’augmenter au fil des jours, et l’électricité est distribuée au compte-gouttes. La population, les petites et moyennes entreprises ainsi que les grandes sociétés sont toutes impactées. La dernière en date est la société Comores Télécom. Ce mardi, les communications mobiles ont été interrompues de 19h à 2h du matin à cause d’un problème énergétique.
« Nous connaissons tous les problèmes énergétiques qui frappent le pays ces derniers temps. Ce mardi, notre groupe électrogène a brusquement lâché, car il fonctionnait de manière excessive. Nous avons signalé le problème à la SONELEC et aux autorités de l’État », a expliqué Ali Hadji, directeur général de l’entreprise publique. Depuis, les problèmes se sont enchaînés, selon lui. La salle des machines a chauffé jusqu’à 40-45°C, la climatisation ne fonctionnait plus et certains câbles ont brûlé. « C’est à ce moment que le service mobile a cessé de fonctionner. Nous avons atteint un point critique et avons dû contacter notre fournisseur, Huawei, pour nous aider à résoudre le problème », a-t-il précisé.
Face à cette situation, la société a pris des mesures palliatives, notamment l’acquisition d’un nouveau groupe électrogène afin d’assurer la climatisation des salles de machines. « Nous étions confrontés à un problème de refroidissement. Les machines avaient une autonomie de plus de huit heures, mais ce groupe électrogène sera dédié au refroidissement pour éviter toute surchauffe », a-t-il annoncé. À noter que, outre les problèmes de communication, certains utilisateurs ont constaté la disparition de leurs forfaits mobile. Cependant, après le rétablissement des services, tout a été restitué.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press