Africa-Press – Comores. Dans son discours d’ouverture à la 66ème réunion du Conseil du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), à Washington le 5 février dernier, le PDG du FEM et coprésident du Conseil, Carlos Manuel Rodríguez, a déclaré que la triple crise planétaire nécessite un meilleur FEM, en apportant plus de ressources, améliorant l’accès, rationalisant ses politiques et procédures, gérant des risques plus élevés, générant davantage d’investissements autour des politiques et catalyser la mobilisation des ressources financières de toutes les sources. Cela signifie, selon lui, que le FEM et son Partenariat doivent évoluer.
Cette 66ème réunion a approuvé le deuxième plus grand programme de travail de l’histoire du FEM. Le Conseil a également examiné les moyens de rationaliser le cycle des projets, discuté du suivi et de la mesure des co-avantages socio-économiques des investissements du FEM, et a examiné et accueilli favorablement le Rapport de suivi du FEM 2023. Le programme de travail approuvé par le Conseil s’élève à 916,1 millions de dollars, frais d’agence compris. Avec son approbation, la programmation au titre de la 8ème reconstitution du Fonds fiduciaire du FEM (FEM-8) a atteint près de 50% des fonds du FEM-8, contre seulement 38% tout au long du calendrier de reconstitution.
Il comprend 45 projets et programmes couvrant tous les domaines thématiques du FEM, dont six à vocation mondiale, huit à vocation régionale et 32 à vocation nationale. Parmi les 77 pays bénéficiaires, 22 sont des pays les moins avancés et 14 petits États insulaires en développement. Concernant la rationalisation du cycle des projets, le Conseil a examiné les propositions du Secrétariat sur les changements à apporter aux politiques, directives et pratiques du FEM au cours de cette réunion et d’autres qui seront délibérées à la 67ème réunion du Conseil. Le principal changement proposé était de relever le plafond des projets de taille moyenne de 2 millions de dollars à 5 millions de dollars.
Quant au Rapport de Suivi 2023, si les membres du Conseil ont accueilli favorablement le rapport, ils ont soulevé des questions et fait part de leurs préoccupations concernant les indicateurs de cofinancement et les retards dans les examens à mi-parcours et les évaluations finales. Par ailleurs, le Conseil s’est réuni en tant que Conseil du Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA)/Fonds spécial pour les changements climatiques (SCCF), et a approuvé l’un des plus grands programmes de travail du Fonds pour les PMA/SCCF jamais réalisés. Ils se sont également réunis en tant que premier Conseil du Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF) et ont approuvé la politique d’allocation des ressources du GBFF.
Lors de son dernier jour, le Conseil, réuni en tant que premier Conseil du Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF), a achevé les travaux nécessaires pour rendre le GBFF opérationnel dans les semaines à venir. Le Conseil a approuvé la politique du cycle de projet du GBFF prévoyant un cycle de projets rationalisé pour tous les projets du GBFF, ainsi que le budget administratif et le plan d’affaires pour les exercices 20224 et 2025 vis-à-vis du Fonds. Il convient de rappeler que la plupart des grands projets environnementaux dans notre pays sont financés par le FEM, à l’instar du Réseau national des Aires Protégées.
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