Election présidentielle 2024 : Azali, de qui doit-il avoir peur ?

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Election présidentielle 2024 : Azali, de qui doit-il avoir peur ?
Election présidentielle 2024 : Azali, de qui doit-il avoir peur ?

Africa-Press – Comores. La seule inconnue dans cette équation facteur dix est de savoir, est-ce que les partisans d’une non-participation à l’élection présidentielle finiront par se ranger derrière le candidat le plus sérieux de l’opposition, ou continueront-ils dans leur lancée au risque de jouer le jeu du pouvoir en place.

La section constitutionnelle et électorale de la Cour Suprême a rendu une décision en ce qui concerne la liste provisoire des candidats à l’élection du président de l’Union des Comores de janvier 2024. C’est par la décision numéro 23-011/CS que la plus haute juridiction arrête la liste provisoire des candidats à l’élection du président de l’Union dont le premier tour aura lieu le 14 janvier 2024. »

Et la haute juridiction d’épeler les noms des dix retenus exit le sieur Ahamada Marzouk. « Il résulte de l’examen du dossier de candidature de Monsieur Ahamada Marzouk, qu’il n’a pas produit le récépissé du dépôt de la caution exigée par la loi ». Tous les gros bonnets du moins ceux qui ont déposé leur candidature sont présents dans la liste. A moins d’une décision de dernière minute, la liste des candidatures ne risque pas de changer.

Les enjeux par contre restent entiers. Si le bureau politique du parti Juwa a décidé de jouer la carte du boycott, les sympathisants du Dr Salim Issa Abdillah le joker sorti du turban de l’ancien rais Sambi croient dur comme fer le triomphe de leur poulain. La démonstration faite à Foumbouni il y a deux semaines, qui a rassemblée le banc et tout l’arrière-ban démontre encore une fois si besoin est que la capacité de mobilisation du parti de l’ancien président reste intacte.

Si Mouigni Baraka a eu du mal à mobiliser à Anjouan, ce qui n’est pas une surprise, le sérieux de sa candidature reste de mise à Ngazidja où il garde une certaine aura et beaucoup de régions restent acquises à la cause de l’ancien gouverneur de Ngazidja. L’échec de Fahmi Saïd Ibrahim à se présenter candidat peut-il bénéficier au candidat Mouigni dans l’Itsandra ? Rien n’est moins sûr bien que ce dernier reste le favori dans la région.

Avec l’élimination de la primaire, le leader du parti Orange risque d’être le cheval de Troie de ces élections. Si en 2016 il n’a pas existé, cette année avec une élection généralisée, le poids de Mohamed Daoudou alias Kiki à Anjouan peut jouer sur le décompte final et le positionner en bon faiseur de roi, un rôle qu’il maitrise à merveille. Par contre, les divisions internes supposées ou avérées du parti présidentiel (CRC) peuvent jouer en faveur de l’ancien ministre de l’intérieur, qui bénéficie d’une certaine sympathie de la part des tenants du pouvoir et même du clan présidentiel.

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