Africa-Press – Comores. Le parti Radhi se dit scandalisé par certains propos d’une frange de l’opposition qui font le lit de la haine, de la violence politique et de l’instabilité du pays. La formation politique du ministre Houmed Msaidié appelle donc à la raison.
Devant la presse, vendredi 10 février dernier, le parti Radhi du ministre Msaidié est revenu sur l’actualité nationale. À une semaine de l’accession d’Azali Assoumani à la présidence de l’Union Africaine, le secrétaire national du parti Mohamed Ahamada se réjouit de cet évènement qui va marquer l’histoire du pays. Pour lui, c’est « un gage de confiance et de crédibilité de notre jeune Etat dans les sphères régionales et internationales ». Il a en outre salué le processus démocratique engagé conformément à la constitution révisée en 2009 et en 2018, en adoptant les réformes nécessaires à créer les conditions idoines afin que les prochaines échéances électorales nationales soient apaisées et transparentes.
Cependant, le parti de Houmed Msaidie se dit choqué par l’attitude de certains membres de l’opposition, faisant allusion à des récentes réunions à Iconi et à Mtsangadjou Dimanai. « Il est temps que cette opposition se ressaisisse car le principal objectif d’un parti est d’accéder au pouvoir par la voie des urnes. De quoi a-t-elle peur ? Comment peut-elle claironner, à tout bout de champs et à longueur de journée qu’elle vient de retrouver son unité et en même temps agiter le chiffon rouge d’une guerre civile ? Distillant des informations volontairement galvaudées sur le code électoral, cette opposition déboussolée ne manque aucune occasion pour appeler la population à bloquer par la force le processus électoral à venir en invoquant une prétendue manœuvre de fraude à un an des élections présidentielles et des gouverneurs » , martèle-t-il.
Scandalisé par les supposées menaces de l’opposition, Radhi condamne de tels agissements « qui font le lit de la haine, de la violence politique et de l’instabilité du pays au risque de compromettre la cohésion sociale et le vivre-ensemble des comoriens ». Et de poursuivre « nous croyons en la sagesse et la maturité politique du peuple comorien qui a toujours su mettre en avant l’intérêt général pour le progrès socio-économique du pays. Nous appelons cette frange de l’opposition à la raison, à se ressaisir et à s’inscrire au dialogue prôné par le Chef de l’Etat », concluent le conférencier.
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