Africa-Press – Comores. L’annonce a été faite lors du conseil des ministres du mercredi 7 mai dernier. Selon le gouvernement, la pose de la première pierre marquant le lancement des travaux de réhabilitation du lycée de Moroni, est prévue pour ce samedi 10 mai. Cette initiative, très attendue par la communauté éducative, témoigne d’une volonté politique de redonner vie à cet établissement public emblématique construit à la fin des années 50.
« Ce projet n’est pas seulement une rénovation de murs, c’est une reconstruction de confiance entre l’État et sa jeunesse », a confié la porte-parole du gouvernement. Dans le même élan, elle a fait part d’un prochain partenariat éducatif avec l’île Maurice, illustrant la volonté du pays de renforcer la coopération régionale dans le domaine de l’enseignement. Lors de ce conseil des ministres, un sujet très important a été évoqué. Il s’agit de la situation d’urgence à Ngazidja, touchée par des pluies diluviennes depuis dimanche. Plusieurs routes sont impraticables, bien qu’aucune perte humaine ne soit à déplorer. « Le gouvernement se réjouit de ne pas avoir enregistré de pertes humaines et se mobilise pour venir en aide aux sinistrés », a souligné la porte-parole du gouvernement, Fatima Ahamada.
La grève des transporteurs affiliés au syndicat Usukani wa Masiwa a connu une issue positive. Un compromis a été trouvé à l’issue d’une réunion pilotée par le directeur de cabinet chargé de la Défense, Youssoufa Mohamed Ali.
En matière de développement, les annonces se sont multipliées. Le ministre de l’Énergie a présenté un projet d’adduction d’eau à Nioumachoua (Mwali). Le ministre des Finances a, quant à lui, proposé une réforme des paiements électroniques pour réduire l’usage du cash et moderniser les transactions. Autre sujet, la 5G pourrait bientôt voir le jour aux Comores.
Mais c’est bien le lancement du chantier du Lycée de Moroni qui cristallise l’espoir. Après des années de dégradation et d’attente, ce projet donne le ton d’une politique tournée vers la jeunesse, les savoirs et l’avenir. La première pierre, au-delà du béton, pourrait bien sceller un nouveau contrat entre l’État et les élèves de demain. Cet établissement d’enseignement secondaire a formé plusieurs générations de comoriens depuis la fin des années 50.
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