Affaire Bachar: Conseiller Diplomatique sous Contrôle

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Affaire Bachar: Conseiller Diplomatique sous Contrôle
Affaire Bachar: Conseiller Diplomatique sous Contrôle

Africa-Press – Comores. C’est un tournant majeur dans le feuilleton politico-judiciaire qui secoue actuellement le microcosme politique comorien. Le très puissant Conseiller diplomatique du chef de l’Etat et l’un des hommes de confiance d’Azali Assoumani, serait placé sous le régime du contrôle judiciaire. Hamada Madi Boléro, ancien premier ministre et président par intérim serait dans la tourmente dans cette affaire qui mélange, politique, passion et suspicion. Si la nouvelle venait à être confirmée, cela fragiliserait un peu plus le premier cercle du chef de l’Etat

Alors que le procès pour escroquerie et divulgation de fausses informations s’ouvre aujourd’hui dans l’affaire dite Bachar, l’un des ténors politiques et proche collaborateur du chef de l’Etat se trouve dans la tourmente. Hamada Madi Boléro, le Conseiller diplomatique du président Azali Assoumani et l’un de ses fidèles lieutenants depuis plus de deux décennies est mis en cause dans cette affaire rocambolesque. Entendu par le juge d’instruction en charge de l’affaire Bachar, l’ancien premier ministre sous Azali I (2001-2002) serait depuis hier placé sous le régime du contrôle judiciaire. C’est en tout cas ce que nous avons pu lire sur une publication de nos confrères de Comores Info. « Le Conseiller Diplomatique du président Azali Assoumani, Mr Hamada Madi Boléro, a été placé sous contrôle judiciaire selon des sources proches du parquet de Moroni. » L’information est à mettre au conditionnel dans la mesure, ou lors d’un point de presse mercredi, le procureur de la République n’avait pas confirmé l’information, même s’il avait bel et bien parlé de certaines personnes mises en détention provisoire.

Et la publication de Comores Info de continuer: « cette décision tombée mercredi, marque une évolution notable, dans une affaire sensible suivie de près par l’opinion publique comorienne. » En effet, depuis le 7 mai et le rapatriement du principal inculpé dans ce dossier aux multiples ramifications, cette affaire fait les choux gras de l’actualité comorienne mettant au second plan le quotidien du comorien lambda confronté à la vie chère et à la crise énergétique. Ce qui est sûr, à partir d’aujourd’hui et l’ouverture du procès, tous les fantasmes et mystères qui entourent cette affaire vont commencer peu à peu à s’éclaircir, comme a tenté de l’expliquer, Me Djamaldine l’avocat d’Abdoussalami Mpingo alias Bachar lors d’un point de presse.

« Le procès de demain, va nous permettre de savoir et de connaitre un peu plus ce qui se cache derrière l’écran, au-delà de ce que Bachar affirmait lors de ses interventions » a-t-il répondu en substance aux journalistes présents. Outre les personnes qui sont déjà en détention, nous avons appris mardi que le Directeur General Adjoint de la Radio Ngazidja, Ahmed Abdou et le Conseiller du président de l’Assemblée de l’Union, Abdoulwahab Ali Azir sont à leur tour placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Moroni, toujours dans cette affaire Bachar.

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