Affaire Zara: Avocats Dénoncent Abus de Pouvoir

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Affaire Zara: Avocats Dénoncent Abus de Pouvoir
Affaire Zara: Avocats Dénoncent Abus de Pouvoir

Africa-Press – Comores. Contraint d’arrêter ses activités d’hôtellerie et victime d’une oppression militaire, les avocats de Madame Zara, Me Fahardine et Me Idrisse regrettent une violation des droits contre leur client qui a obtenu depuis le 2 juillet dernier un arrêt judiciaire lui permettant de poursuivre légitimement ses activités d’hôtellerie à titre exécutoire.

Le duel opposant Mme Zara et Mme Taki Hadidja concernant les locaux dans lesquels Zara s’est investit dans le secteur d’hôtellerie fait l’objet d’un concours magistral. Lors d’une rencontre avec la presse la semaine dernière, Me Fahardine a rappelé: « Notre client (Madame Zara) a investi plus de 200 millions pour une durée de 10 ans d’activités dans les locaux de Madame Taki Hadidja. Il y’a à peine 2 ans, Taki Hadidja obstrue déjà les affaires de Zara jusqu’à la poursuivre en justice. La cour d’appel a tranché l’affaire et a permis à Zara de poursuivre ses activités par un arrêt judiciaire ». Malgré cette décision de justice, Zara subit des violations de ses droits.

« Il faut souligner que lorsque la cour d’appel tranche une affaire avec un arrêt, c’est inattaquable. Il n’existe aucune procédure de recours. Même la procédure qui existe ne peut pas remettre en cause l’arrêt de la cour d’appel. Et depuis le 2 juillet dernier date à laquelle la cour d’appel a rendu sa décision. Zara est victime de gardes à vue avec son personnel de service. Donc Taki Hadidja n’a pas le droit d’utiliser son carnet d’adresse pour empêcher à Zara de poursuivre ses activités ».

De son côté, Me Idrisse a regretté certains comportements des avocats: « la noblesse de ce métier est d’accepter la défaite et la victoire en cas de décision judiciaire. Un avocat ne peut pas avoir peur de dire à son client que nous avons perdu. C’est très important d’avoir cette faculté de dire la vérité aux clients au lieu de chercher l’impossible.» Pour lui, Zara a une autorisation judiciaire. « Il faut que son adversaire comprenne que la corruption et les procédures judiciaires ont des limites. Il n’existe aucune force judiciaire qui peut contraindre Zara dans ses affaires après l’arrêt exécutoire de la cour d’appel ». De ce fait, les conférenciers ont également appelé les autorités militaires à respecter les décisions de la justice.

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