Des jeunes à Nioumachoi se lancent dans la plantation des tomates

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Des jeunes à Nioumachoi se lancent dans la plantation des tomates
Des jeunes à Nioumachoi se lancent dans la plantation des tomates

Africa-Press – Comores. Pour sortir du chômage, des jeunes de Nioumachoi ont choisi de se lancer dans la culture de tomate à Vounantsi, un site agricole de cette localité. Plus de 10 000 pieds de tomates ont été plantés sur une superficie de 1,2 hectare. Le manque d’eau constitue l’obstacle majeur pour ces jeunes.

A Mohéli, le secteur agricole est devenu une source de revenus en particulier pour les femmes et de plus en plus de jeunes. Tel est le cas des jeunes de Nioumachoi, chef lieu de la région de Mledjelé. Dans cette ville touristique, 12 jeunes, hommes et femmes constitués en coopérative ont pris l’initiative de s’investir dans l’agriculture en particulier la plantation de tomate. Sur le site agricole Vounantsi, ces jeunes ont pu planter plus de 10 000 pieds de tomate sur une superficie de 1,2 hectare. Ce travail est appuyé par le projet PREFERE (projet d’appui à la productivité et à la résilience des exploitations agricoles familiales).

« Nous passons des jours et nuits ici pour entretenir cette plantation de tomate. Nous avons pris l’initiative de se lancer dans cette culture car il n’y a rien à faire dans ce pays. Et la terre ne trahit jamais contrairement à nos gouvernants » explique un jeune de cette plantation. Malgré les efforts que fournissent ces jeunes, le manque d’eau reste le problème majeur auquel ils font face. « Nous sommes là pour épauler ces jeunes pour qu’ils soient stables dans leurs activités car effectivement la plantation de tomate est génératrice de revenus » explique un responsable du projet PREFERE.

Et lui de rappeler « il y a quelques années ce projet a construit un bassin de stockage d’eau à quelques mètres de ce site pour faciliter les activités agricoles dans la zone car à l’époque il y avait une source d’eau qui coulait à côté, ce qui n’est plus le cas maintenant. C’est un problème général d’ordre environnemental, les sources d’eau s’assèchent de plus en plus dans l’île ». Malgré ce souci majeur, ces jeunes ne comptent pas baisser les bras. Ils se battent contre la nature pour espérer des meilleurs résultats.

Il reste à savoir où iront-ils couler ces tomates pendant la période de récolte car à Mohéli, le marché abonde rapidement et que jusqu’à présent il n’y a aucun système de conservation et de transformation mis en place et l’exportation vers les îles voisines nécessitent un mécanisme approprié, vu la qualité du produit.

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