Africa-Press – Comores. Une conférence débat pour sensibiliser les élèves sur la question des droits de l’homme a eu lieu mardi dernier à la faculté Imam Chanfiou. Une activité qui rentre dans le cadre du 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, célébré chaque année le 10 décembre. Cette journée sera célébrée aux Comores ce jeudi 22 février à l’Assemblée nationale.
La Délégation des droits de l’homme du ministère de la justice a organisé une conférence débat mardi 20 février dernier à la faculté Imam Chanfiou pour sensibiliser les étudiants sur les droits de l’Homme. Plusieurs personnes ont pris part à cette activité qui rentre dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des droits de l’Homme, qui, normalement est célébrée au niveau mondial en décembre. Aux Comores, la cérémonie officielle aura lieu aujourd’hui (jeudi 22 février) à l’assemblée nationale, sous le thème « dignité, liberté et justice pour tous ».
Pour Youssouf Ismael Mmadi, le Délégué aux droits de l’Homme, le thème choisi cette année au niveau mondial, n’a pas été modifié au niveau national tout simplement parce qu’il répond aux besoins du pays. « Le gouvernement a fait beaucoup d’efforts en matière de libertés, donc, aujourd’hui, nous sommes venus organiser cette conférence débat afin non seulement de d’évoquer ces efforts du chef de l’Etat, mais aussi exposer aux étudiants qui sont les responsables de demain, ce que signifie la Déclaration universelle des droits de l’Homme », avance-t-il, tout en remerciant les participants, dont les étudiant et la société civile.
Ce fonctionnaire a montré sa satisfaction par rapport aux résultats obtenus puisque, ces derniers ont bien compris pourquoi notre pays a ratifié les conventions pour faire partie des pays membres. Rappelons qu’une copie des trente articles de cette déclaration universelle des droit de l’Homme dont l’article premier stipule que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits… « Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifique. Et Nul ne peut être obligé de faire partie d’une association », peut-on lire dans l’article 20. Toute la problématique posée reste de savoir si les principes universels des droits de l’Homme sont bien respectés dans le pays, et quels sont les voies et moyens de garantir le respect des ces droits et libertés individuelles et collectives.
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