L’alphabétisation océanique à Mohéli pour protéger l’écosystème marin

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L'alphabétisation océanique à Mohéli pour protéger l’écosystème marin
L'alphabétisation océanique à Mohéli pour protéger l’écosystème marin

Africa-Press – Comores. Un atelier portant sur l’initiation à l’alphabétisation océanique s’est tenu du 9 au 11 mai dernier au siège du PNM (Parc national de Mohéli) à Nioumachoi. Il a été organisé par l’institut de recherche pour le développement (IRD), partenaire régional du projet R-POC et du PNM. L’objectif est d’enseigner aux éco-gardes et aux assistants techniques, le monde marin, notamment l’évolution des récifs coralliens afin qu’à leur tour ils puissent sensibiliser les autres dans l’intérêt de la préservation de cet écosystème.

L’alphabétisation océanique à travers la boîte à outils MARECO, qui est une boîte pédagogique conçue pour informer les jeunes sur les récifs coralliens, a fait l’objet d’un atelier de 3 jours dans les locaux du PNM. Une idée de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), partenaire régional du projet R-POC et du PNM. L’objectif est d’enseigner le monde marin, notamment l’évolution des récifs coralliens, aux éco-gardes du parc, aux assistants techniques et aux partenaires locaux. C’est Mme Lola Massé, coordinatrice du projet IRD qui a assuré les animations de l’atelier.

Des exercices pratiques ont eu lieu afin d’approfondir leurs connaissances dans ce domaine plus précisément dans l’alphabétisation océanique. C’était l’occasion pour les éco-gardes et les assistantes techniques de pratiquer la plongée en apnée à l’îlot de Wenefou. « Si on protège les récifs coralliens des Comores, on va aussi protéger ceux qui sont à La Réunion, aux Seychelles et à d’autres endroits de la région » a indiqué Lola Massé, biologiste et coordinatrice du projet IRD. « J’espère que ces formations leur apportent beaucoup car ils découvrent un monde vivant qu’ils n’ont jamais eu l’occasion de voir dans la nature puisque d’habitude on étudie les coraux et les poissons dans des livres, mais les voir en vrai c’est une autre chose. Je suis très contente d’avoir pu leur montrer ce trésor » s’est-elle réjoui.

À travers ces exercices pratiques, les bénéficiaires ont pu identifiés le mode de vie des coraux ainsi que leurs mode de nutrition. « C’est une bonne chose que les femmes aient pu vivre cette expérience pour la première fois, et voir des récifs coralliens » estime Nikki Chapman, responsable de projet pour le WILDTRUST.

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