Le consortium Dayima-Araf : Une année d’activités fructueuse

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Le consortium Dayima-Araf : Une année d’activités fructueuse
Le consortium Dayima-Araf : Une année d’activités fructueuse

Africa-Press – Comores. Le consortium Dayima Araf se veut résilient dans le projet RCN-READ, financé par l’Union européenne. Le collectif travaille d’arrache-pied non seulement pour l’implication d’une science citoyenne dans les ressources en eau mais aussi dans l’adoption pour une agriculture plus durable au profit de tous.

Après un an d’activités, le consortium Dayima-Araf a présenté dimanche 27 novembre dernier, leur bilan dans le cadre du projet de « résilience climatique et numérique : vers des ressources en eau et une agriculture plus durables », financé par l’Union européenne, pour une durée de 3 ans. Le projet est axé sur deux aspects majeurs, les ressources en eau et l’adoption d’une agriculture intelligente. Trois stations hydrométriques ont été installées à trois rivières dont deux à Anjouan (Dzialandze et Shitsango) et un Mohéli. Ces derniers ont pour objectif de mesurer le débit des courants dans les rivières pilotes. Ces installations ont été suivies d’une formation pour mieux outiller les riverains sur comment collecter des données pour une bonne gestion des ressources en eau et potentiellement le développement d’alerte précoce pour les inondations, sècheresses et sur la gestion des bassins versants en vue de s’adapter au changement climatique et ainsi contribuer à la réduction des risques.

Le co-directeur de l’ONG Dayima Dr Abdoul Oubeidillah a expliqué que hormis les stations hydrométriques, il y a une plateforme numérique déjà en marche plus une application pour collecter les données. « Au départ nous avons comme objectif d’installer des stations hydro-métrologiques et sensibiliser 16 écoles au niveau national, nous avons réussi à impliquer 15 écoles. Pour des raisons sécuritaires, l’installation à Mbeni se fera prochainement. Aujourd’hui ces enfants sont capable de collecter eux-mêmes des données et de comprendre les périodes pluvieuses, le vent et la température à l’aide d’une tablette », a-t-il expliqué.

De son côté, le co-directeur de l’ONG Araf, Nassur Eddine Allaoui a montré que du côté de l’agriculteur, il y a trois objectifs très importants à savoir le développement des zones et la chaine de solidarité, l’adoption de l’agriculture intelligente et la formation de 16 coopératives communautaires en formation Think.Coop / Start.com. « Dans cette visée, il était question de former les coopératives sur comment tirer profit de leur récoltes. Pour l’agriculture intelligente, il s’agit d’une approche développée en vue de réaliser un triple objectif agricole à savoir productivité accrue, adaptation. « C’est une manière de soutenir les cultures dans un contexte de changement climatique », a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Pour les coopératives, nous en avons crée cinq, mais trois se sont enregistrées et ont commencé leurs activités (la coopérative de Bambao ya Mtsanga pour la production des oignons, la coopérative de Tsembehu pour les litchis et la coopérative de Koni pour les pommes de terre), etc. » Notons que ces deux activités se complètent, car l’on ne peut pas parler d’agriculture sans les ressources en eau. C’est le secteur qui consomme le plus d’eau.

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