Africa-Press – Comores. Le rapport général de l’enquête d’évaluation harmonisé des capacités des services de santé (HHFA) réalisée entre septembre 2019 et avril 2020, a été vulgarisé lors d’un atelier tenu à la salle multifonctionnelle de Fomboni. Le but est d’analyser les résultats obtenus pour les améliorer. Le constat fait est que les responsables des différents districts sanitaires font face à plusieurs défis.
Dans le but d’améliorer la prise en charge des patients, le ministère de la santé, de la solidarité et de la protection sociale avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque mondiale, avaient pris l’initiative de mener une enquête dans les différents districts sanitaires afin de s’enquérir des difficultés rencontrées au sein de ces établissements de santé. À Mohéli, après avoir fait le tour de l’île, les autorités sanitaires, les chefs de districts ainsi que les élus communaux s’étaient tous réunis à la salle multifonctionnelle de Fomboni, la semaine dernière, pour examiner ensemble les résultats obtenus dans ce rapport d’enquête de 7 mois (septembre 2019 à avril 2020). Il s’agit d’une évaluation harmonisée des capacités des services de santé (HHFA). Faire un état d’avancement des travaux en cours et améliorer ce qui n’a pas marché pour les perspectives d’avenir.
Le constat fait lors de cet atelier, est que les responsables des structures de santé font face à plusieurs difficultés. Parmi lesquelles, l’insuffisance du matériel médical dans les différents centres de santé de district, l’insuffisance du personnel soignant, rupture des médicaments et autres. « Effectivement il y a des efforts déployés par le ministère de la santé pour faciliter la prise en charge des malades. Mais il faut reconnaître aussi qu’il reste beaucoup à faire. Nous devrons voir dans notre programmation comment faire pour rendre effective la disponibilité des médicaments de base dans tous les districts sanitaires et durant toute l’année » souligne Mohamed Elhad, Délégué chargé du bien-être social.
Quant au Dr Mohamed Hassanaly Abdoulanziz, il a insisté beaucoup sur le fait que le centre hospitalier de Nioumachoi soit un centre médical chirurgical afin de faciliter la prise en charge des patients nécessitant des opérations chirurgicales d’urgence. « Le trajet Nioumachoi – Fomboni est très long pour une personne qui nécessite une intervention chirurgicale d’urgence. Il est temps de voir comment équiper ce centre hospitalier en vue de mener des opérations chirurgicales » plaide-t-il lors de son intervention.
Ce rapport de l’OMS comporte deux parties. La première couvre les actions qui étaient programmées en 2020, la sensibilisation, la prévention, la surveillance des nombreuses maladies, etc. Le deuxième volet porte sur la gestion de la pandémie de covid-19 puisque l’OMS a joué un rôle primordial en accompagnant le gouvernement dans la définition des axes d’intervention et de la riposte contre cette pandémie.
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