Africa-Press – Comores. Depuis le 26 février dernier, la faculté Imam Chanfiou a abrité un séminaire organisé par l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco) et la Fondation Hamdan Bin Rashid Al Maktoum. Cette séance qui a pris fin le 1er mars dernier avait pour but de promouvoir l’enseignement de la langue arabe dans le pays à travers un système de partenariat visant à assurer les services de formation avec des spécialistes, afin de contribuer au développement professionnel des enseignants.
Pendant quatre jours, des experts de l’organisation et des enseignants de langue arabe du pays ont mûrement réfléchi sur les méthodes de renforcement de l’enseignement de l’arabe dans le pays. Cette initiative de l’Isesco et de la Fondation Hamdan doit aboutir à des résultats professionnels probants. « Il s’agit de doter les enseignants comoriens de nouvelles expériences et compétences qui vont leur permettre de travailler avec facilité et d’intensifier la coopération et la coordination afin d’atteindre les objectifs visant à apporter un changement qualitatif dans l’enseignement de l’arabe dans les écoles comoriennes », a déclaré Dr Adel Burawi, expert international de l’Isesco.
Lors des échanges, il a été retenu que la langue du coran est un atout pour la population des îles de la lune qui est de confession musulmane. Ce critère permet aux comoriens de s’inscrire dès l’enfance dans des écoles coraniques. Une réalité que le secrétaire général du ministère de l’éducation Soulaimane Soilih Ahmed n’a pas manqué de souligner. « Apprendre cette langue est donc un devoir pour nous tous, quel que soient notre âge et notre statut. C’est la langue du saint coran donc c’est très important de la maîtriser », a-t-il dit. Il est important de rappeler que l’Isesco vise également à tirer profit des dernières technologies pour assurer les services de formation continue au bénéfice des spécialistes dans le domaine de l’enseignement de l’arabe aux non arabophones. « Le but étant de contribuer au développement professionnel d’un grand nombre d’enseignants de l’Arabe à travers le monde », a rappelé l’expert international.
Par la suite, le mécanisme de fonctionnement du système de l’Isesco s’appuie sur l’utilisation des nouvelles technologies afin d’atteindre le plus grand nombre possible de cadres éducatifs opérant dans le domaine de l’enseignement de la langue arabe aux non arabophones dans nombreux pays du monde. C’est ainsi que tous les moyens ont été réunis afin de permettre un soutien pédagogique et technique aux institutions intéressées, afin de renforcer leurs capacités, notamment par le biais de la formation intensive des enseignants. Les responsables de l’Isesco soutiennent que ceux qui se battent contre vents et marées pour la diffusion de la langue arabe constituent l’élite de l’éducation arabophone. Ainsi ils ont besoin de cours, d’événements et d’ateliers similaires pour approfondir leurs connaissances et renforcer la position de la langue arabe dans le système éducatif primaire, selon Adel Burawi.
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