Africa-Press – Comores. Après le carburant, l’électricité, c’est le riz ordinaire qui va augmenter. Sur une proposition de l’ONICOR, le prix du riz passera de 7000 Kmf à 13 500 Kmf le sac de 25 kg. Une mauvaise nouvelle pour la population surtout en cette période de grand mariage.
Les prix des produits de première nécessité ne cessent d’augmenter. Après le carburant, l’électricité, aujourd’hui c’est riz ordinaire qui risque de grimper. Selon des propositions de l’Office National d’Importation et de Commercialisation du Riz (Onicor), le riz va passer 7000 Kmf à 13 500 Kmf. Presque le double du prix d’avant. L’ONICOR parle d’un aménagement de leur structure de prix. « Depuis plus de deux ans, l’ONICOR subit des pertes considérables causées par la conjoncture internationale liée à la Covid 19 (2020-2021) et la guerre en Ukraine (2022). Le prix du riz sur le marché mondial ne cesse d’augmenter de façon constante. Aujourd’hui l’ONICOR enregistre une perte insupportable de 62.000 kmf par tonne avec un prix de revient de 315.000 kmf la tonne pour un prix de vente de 253.000 kmf. Il n’est pas besoin d’être hautement diplômé pour comprendre que l’entreprise ne sera pas en mesure d’assurer ses missions de service public dans ces conditions. La situation nous oblige donc à revoir notre structure de prix à la hausse pour faire face à nos obligations et pouvoir continuer à fournir du riz ordinaire de très bonne qualité à la population », lit-on dans la page officielle Facebook de l’ONICOR.
C’est dans ce sens que l’ONICOR a proposé aux autorités compétentes une nouvelle structure de prix. Le sac de 25 kg est fixé à 13500 kmf, 1 kilo 600 kmf et la tonne 520.000 kmf. « Les prix que nous avons proposés, ce sont le prix d’achat plus le fret. Maintenant, le dernier mot revient au gouvernement. Mais nous, nous avons fait nos proposition », avance Abdou Miroidi, le directeur général de l’ONICOR.
Du côté du ministère des finances, Mze Abdou Chanfiou montre que les prix des produits ne cessent d’augmenter au niveau international. « Nous sommes entrain de réfléchir comment faire avec cette conjoncture internationale. En réalité, ca va tourner autour des 600 kmf le kilo », indique-t-il. Et d’ajouter : « Avec ce prix de 600 fc, ils ont équilibré. Les pertes diminuent mais ils n’ont pas équilibré les comptes. Le riz est de plus en plus cher ».
Nassuf Ben Amad
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